Colloque du CELAT (10 novembre 2017)
“La diversité culturelle au Québec et en France : défis actuels face à l’émergence des droites radicales”
Colloque organisé par Pierre Anctil (Université d’Ottawa, LABRRI) et Simon-Pierre Lacasse (Université d’Ottawa)
Présentation lors du colloque du CELAT 2016 : La collaboration chercheurs/société : le pari du vivre-ensemble (15-17 mai 2016)
“Pratiques d’inclusion en contexte interculturel : Transfert de compétences pour faciliter l’intégration des nouveaux immigrants ” par Bob W. White (UdeM), Veronica Islas (CRIC), Danielle Gratton (UdeM, Hôpital juif de réadaptation)
Au Québec il y a une longue tradition d’intervention sociale et de travail communautaire auprès des populations vulnérables en contexte urbain. Dans certains quartiers comme le Centre-Sud, qui pendant longtemps a été relativement homogènes en termes ethniques, religieux et linguistiques, les récentes vagues d’immigration sont fortement senties, autant par les habitants que par les intervenants et les organismes qui luttent contre l’exclusion social et économique. Étant donné leur familiarité avec les problématiques de la pauvreté systémique et leur proximité aux différents milieux de vie, les intervenants sont conscients du fait que les nouveaux immigrants sont touchés d’une façon disproportionnelle par les facteurs d’apprauvrissement, et ce faisant ces personnes souvent victimes d’une double discrimination. Les organismes qui travaillent dans ce contexte sont donc très préoccupés par cette situation. En plus de voir un problème de représentativité dans leur personnel (dont beaucoup sont issus de la majorité canadienne française), mais ils s’inquiètent aussi de l’absence et du manque de rétention des immigrants dans leurs services. Les responsables des organismes communautaires veulent répondre aux besoins des nouvelles clientèles mais ils ne savent pas comment faire pour les rejoindre et ils manquent des outils pour effectuer le rapprochement interculturel. D’un côté ils se demandent jusqu’où adapter les services et de l’autre côté ils ont peur de contribuer à l’exclusion des ces nouvelles populations vulnérables. Le Carrefour de ressources en interculturel (CRIC) a le mandat de soutenir et d’accompagner ces organismes communautaires de première ligne pour faciliter l’inclusion des nouveaux immigrants et c’est dans cette logique qu’il a sollicité le soutien des chercheurs du Laboratoire de recherche en relations interculturelles (LABRRI) de l’Université de Montréal. Dans le cadre de cette présentation nous allons considérer trois enjeux principalement : 1) les dynamiques sociales dans un quartier qui vit une rapide diversification qui vient non seulement du nombre récent d’immigrants mais aussi des effets de la gentrification ; 2) les dynamiques organisationnelles entre un organisme de 2e ligne, spécialiste en relations interculturelles, et les organismes communautaires qui ont le mandat de s’occuper des populations vulnérables sans expertise en interculturel ; 3) les dynamiques entre partenaires, dont un organisme communautaire et un groupe de recherche universitaire et les difficultés non seulement pour la reconnaissance du savoir mais aussi pour sa mobilisation.
Panels pour le Congrès c4i (1-3 juin 2015, Québec)
Nous savons que les minorités visibles et ethnoculturelles sont touchées de façon disproportionnée par les problèmes d’appauvrissement, une problématique qui est particulièrement visible dans le domaine de l’emploi. La sur-représentation des immigrants dans les cas de santé et sécurité au travail ainsi que le phénomène grandissant des agences et travailleurs temporaires sont symptomatiques d’une dégradation généralisée des conditions d’inclusion. De plus, il existe clairement une fracture entre la région métropolitaine et le reste de la province, alors qu’un petit nombre de villes accueillent la grande majorité des personnes issues de l’immigration. S’appuyant sur leur rapport de proximité avec le citoyen et la souplesse relative de leurs institutions, les villes assument de plus en plus de responsabilités dans l’intégration des immigrants, et cela bien au-delà même de leurs compétences traditionnelles. À travers ces deux problématiques—l’inclusion socio-professionnelle et les politiques d’intégration municipales—nous proposons une réflexion systémique sur les conditions qui permettent l’inclusion des citoyens de toute origine.
Panel I : Circulations migratoires et défis de l’inclusion professionnelle
Panel II : Politiques d’inclusion à l’ère de la ville interculturelle
Colloque international organisé par le Conseil de l’Europe sur les collaborations entre villes et universités (12-13 mai 2015, Oslo, Norvège)
Un représentant du SDSS a présenté les résultats de la recherche et des collaborations entre la Ville de Montréal et le LABRRI dans le cadre du partenariat « Vers une ville interculturelle ».
Table ronde avec l’Institut de recherche en politiques publiques (29 avril 2015, Montréal)
L’Institut de recherche sur les politiques publiques a organisé une discussion table ronde au sujet de l’étude récemment publié par François Rocher et Bob White. Comme l’illustrent François Rocher et Bob White dans cette étude, il existe, sous l’angle des politiques publiques, plusieurs similitudes entre le multiculturalisme et l’interculturalisme. Les deux approches favorisent notamment la cohésion, la participation équitable et la lutte contre le racisme et la discrimination. En même temps, les deux modèles reflètent deux trajectoires his- toriques distinctes mais interreliées. Le multiculturalisme se déploie dans un Canada bilingue, est enchâssé dans la Charte canadienne des droits et libertés et a fait l’objet d’une législation. Au Québec, l’interculturalisme s’inscrit dans le cadre de la politique d’immigration et ne jouit d’au- cun statut juridique. Or la notion d’interculturalisme et les politiques qui s’en réclament sont souvent mal comprises et sources de controverses.”
Conférence avec Marco Martiniello (28 avril 2015, Montréal)
« Populations « minorisées », arts populaires et politique : Une comparaison entre deux villes multiculturelles ». Cette présentation propose une approche qui revient à affirmer la pertinence politique des arts populaires dans le contexte des sociétés multiculturelles, multiraciales et post-migratoires. Il est utile d’examiner en quoi les expressions artistiques permettent dans certaines conditions spatio-temporelles à une partie des minorités d’exprimer des positions politiques et de se mobiliser politiquement. Par ailleurs, seule une approche transdisciplinaire permet d’examiner de manière pertinente l’importance des arts populaires comme moyen d’expression politique pour les minorités ethniques et raciales.
Table ronde avec Gérard Bouchard et lancement de livre (22 janvier 2015, Montréal)
Des évènements récents mettent en évidence le fait que plusieurs acteurs cherchent à mieux définir un modèle d’intégration basé sur la notion d’interculturalisme. Au niveau provincial, il y a eu la tenue de la Commission Bouchard-Taylor (2007) et le rapport qui l’a suivie (2008). À l’échelle municipale Montréal a adopté les principes de l’interculturalisme, et a obtenu le titre de « cité interculturelle » par le Conseil de l’Europe (2011). Plus récemment, des débats entourant le dépôt d’un projet de loi visant la création d’une « charte des valeurs » (2013-2014) ont mobilisé tout le Québec, pour le meilleur et pour le pire. Comment définir l’interculturalisme par rapport aux autres approches de gestion pluralistes qui visent l’inclusion des personnes issues de l’immigration? Quels sont les facteurs historiques et les réalités de terrain qui ont construit la spécificité de l’interculturel au Québec ? Comment prendre en compte les besoins spécifiques de la majorité canadienne française sans tomber dans une polarisation entre « le nous » et «le eux » ou dans des pratiques discriminatoires ? Peut-on parler d’un consensus sur l’interculturalisme ? En quoi cette politique peut mieux permettre l’inclusion des citoyens de toutes les origines? http://labrri.net///table-ronde-sur-linterculturalisme-au-quebec/
Journées d’études sur l’approche interculturelle à l’échelle municipale (décembre 2014, Montréal)
Journée d’études organisée par la Ville de Montréal et le Ministère de l’immigration de la diversité et de l’inclusion du Québec (Direction régionale de l’île de Montréal). Plusieurs membres du partenariat ont participé à cette journée, qui visait à faire le bilan des initiatives interculturelles dans le cadre de l’entente Ville-MIDI. La journée d’études a compté sur la participation des conseillers et gestionnaires ministériels, des intervenants communautaires et des chercheurs universitaires impliqués dans le cadre du partenariat.
Colloque avec le GERACII sur les interactions en contexte interculturel (15 novembre 2014, Montréal)
S’est tenu à l’UQAM une journée de conférences/discussions sur le sujet des approches interactionnistes et du dialogue interculturel, organisées par le GERACII en collaboration avec le LABRRI. Plusieurs chercheurs, professeurs et étudiants se sont présentés et ont participé activement aux discussions et aux tables rondes suivant les présentations des conférenciers et conférencières invitées. Le panel s’est tenu principalement en trois grandes parties : 1) Réflexions sur la notion d’interaction : comment est-elle abordée dans les théories et comment le processus d’interaction se déroule-t-il concrètement? 2) Penser l’université comme un champ où agissent plusieurs types d’acteurs : comment se vit l’intégration des étudiants universitaires venus de l’extérieur du Québec? 3) Échange sur la charte des valeurs québécoises et quelles applications/conséquences auprès du milieu universitaire?
Atelier sur les critères d’évaluation de l’interculturel (3 juillet 2014, Montréal)
Atelier de recherche-action organisé par Ministère de l’immigration de la diversité et de l’inclusion du Québec (Direction régionale de l’île de Montréal, Comité des partenaires du sud) en collaboration avec les chercheurs du LABRRI. Nous avons travaillé ensemble dans l’identification d’un certain nombre de critères pour l’évaluation des programmes et des politiques interculturelles au Québec. Cet atelier, qui a été suivi par des échanges avec des membres du comité des partenaires du MIDI a permis de retravailler les catégories de collecte de données pour faciliter l’évaluation des programmes à partir de programmes spécifiques en contexte interculturel. http://labrri.net///criteres-devaluation-pour-linterculturel/
Forum international sur les villes interculturelles (20-23 mai 2014, Montréal)
Le forum « Bâtir la ville interculturelle », en collaboration avec la Ville de Montréal et le Conseil de l’Europe, réunit des praticiens et des théoriciens de plusieurs milieux professionnels (organismes communautaires, municipalités, universités) afin de mobiliser le savoir sur la création et l’implémentation des politiques interculturelles pour les villes. Des études de cas municipales ont été présentées dans la première partie du forum suivi des ateliers de théorie pratique. La question au centre de leurs préoccupations était : comment faire pour réduire l’écart entre les politiques publiques et les pratiques de terrain ? Pour répondre à cette question, chaque participant devait considérer le cadre d’analyse derrière les politiques, mais aussi le contexte historique. L’objectif de ce forum était de relever un certain nombre de facteurs ou principes qui facilitent la cohésion sociale à travers des pratiques interculturelles. Une publication de livre rassemblant toutes les présentations est prévu en 2016. Les résumés des présentations sont disponsibles à l’adresse suivante : https://villeinterculturelle.files.wordpress.com/2014/02/resumes_fr.pdf.
Congrès « Villes et villages en santé » (19-20 septembre, Victoriaville, Québec)
Des représentants du SDSS et des chercheurs du LABRRI ont organisé un atelier spécialisé sur les enjeux de l’interculturel pour les municipalités et les MRC au Québec (Réseau québécois des villes et villages en santé). Trois présentations ont été données avec une activité de groupe autour du modèle des villes interculturelles.
Colloque organisé par le Conseil de l’Europe sur l’évaluation des politiques interculturelles (20-21 juin 2013, Pecs, Hongrie)
Bob White a participé comme modérateur pour un des ateliers et a donné une présentation sur les exemples d’évaluation des projets interculturels réalisés par la Ville de Montréal et plusieurs de ses partenaires.
Colloque dans le cadre de l’ACFAS « Les chroniques de l’interculturel au Québec » (6-8 mai 2013, Québec)
Depuis quelques années, le mot « interculturalisme » connaît un regain d’intérêt au Québec. S’agit-il d’une nouvelle idéologie politique québécoise ou bien d’un réaménagement terminologique de certaines idéologies opposant sans doute indûment le Québec au reste du Canada et, dans une autre mesure, les immigrants aux Québécois « de souche » ? Il nous importe de noter tout de suite que, comme toute société issue de l’immigration, le Québec a toujours composé avec les dynamiques interculturelles. D’où l’inquiétude épistémologique que suscite le recyclage du mot et, partant, la réalité de l’interculturel, dans le sens du nouveau mythe fondateur du Québec. En effet, dans un texte récent au sujet de l’interculturalisme, l’historien et sociologue Gérard Bouchard donne l’impression que l’interculturalisme, malgré quelques flous autour de sa définition, serait l’objet d’un certain consensus, et pas seulement dans le milieu académique (2010 : 2). Mais de quel interculturalisme parle-t-on exactement ? Le risque d’instrumentalisation du terme est ici patent. À ce seul titre, nous nous croyons fondés de proposer une lecture alternative de la « généalogie » du terme et de ses assertions dans le contexte québécois contemporain. Dans le cadre de ce colloque nous proposons une réflexion sur l’interculturalisme qui serait capable d’intégrer non seulement des données théoriques, mais aussi des éléments sociohistoriques afin d’interroger la réalité interculturelle du Québec d’aujourd’hui.
Colloque organisé par le CREQC, Le GRITIM et le Conseil de l’Europe (13 avril 2013, Montréal)
Plusieurs membres du LABRRI ont participé à un colloque sur le thème suivant : « Faire le suivi scientifique des pratiques interculturelles au sein des villes: De l’approche conceptuelle à la mise en œuvre de la politique ».
Colloque international organisé par le Conseil de L’Europe (6-8 février 2013, Dublin, Irlande)
Dans le cadre de ce colloque le LABRRI et le SDSS ont présenté les résultats du partenariat technique entre Barcelone et Montréal : « Échelles et nœuds dans le jumelage municipal interculturel : Le cas de Barcelone et Montréal ». Résumé : En septembre 2012, des représentants de la Ville de Montréal ont été invités à Barcelone pour un séminaire sur les villes interculturelles organisé par le GRITIM-UPF, le RECI, et le Conseil de l’Europe. Des discussions informelles ont amené les participants de Montréal et de Barcelone à penser qu’il serait profitable pour les représentants de ces deux villes d’entreprendre des collaborations futures. Comme premier pas dans cette direction, des représentants des deux villes ont proposé une série de vidéoconférences qui auraient comme but d’échanger sur les politiques et les pratiques interculturelles dans leurs villes respectives. À partir d’une analyse de la première visioconférence dans la série, cette présentation propose un modèle d’interaction interculturel qui peut servir de base à la rencontre entre les villes, et ce à partir de deux concepts interculturels: échelles et nœuds. Ce modèle de jumelage municipal permet de mettre en lumière des ressemblances entre les deux contextes d’action interculturelle sans faire l’économie des traditions spécifiques. Il donne des suggestions pour promouvoir les échanges entre les villes à partir d’une approche interculturelle et une démarche collaborative.
Visio-conférences du partenariat technique Montréal-Barcelone (20 décembre 2012, 30 avril 2013)
« Barcelone-Montreal I:Attentes partagées à propos des politiques et des pratiques interculturelles ». Organisation de visio-conférence et modération, initiative conjointe avec le GRITIM-UPF, la Ville de Barcelone et la Ville de Montréal. « Barcelone-Montreal II:Attentes partagées à propos des politiques et des pratiques interculturelles » Organisation de visio-conférence et modération, initiative conjointe avec le GRITIM-UPF, la Ville de Barcelone et la Ville de Montréal.
Journées d’études GERACII-LABRRI (26 octobre, 23 novembre 2012, Montréal)
Le 26 octobre et le 23 novembre 2012, le GERACII et le LABRRI ont tenu deux journées d’étude intitulées «Les dynamiques interculturelles au cœur de la ville : États des lieux et états des savoirs». Il est maintenant possible de regarder l’intégralité de la première journée sur le site internet des Journées d’Étude GERACII-LABRRI. Pour vous aider à visionner la vidéo de manière efficace, nous avons fourni un document accompagnateur. Celui-ci indique qui parlait et le sujet de la conférence ou de la conversation pour chaque tranche de temps. Il est maintenant plus facile de retrouver une conférence dans la vidéo intégrale. Nous vous invitons à consulter cette vidéo et à partager vos commentaires sur celle-ci ou sur les journées d’étude. Veuillez noter que la vidéo de la deuxième journée ainsi que son document accompagnateur seront mise en ligne sous peu. Pour plus d’informations sur les journées d’étude ou pour consulter la vidéo intégrale, visitez le site internet permanent des journées d’étude: http://dynamiquesinterculturelles2012.wordpress.com
Table ronde sur l’épistémologie de l’interculturel avec le GERACII (19 mars 2012, Montréal)
Le 19 mars 2012, le Groupe d’études et de recherches axées sur la communication internationale et interculturelle (GERACII) a organisé, en collaboration avec le Laboratoire de recherche en relations interculturelles (LABRRI), une table ronde ayant comme thème l’épistémologie de l’interculturel. La table ronde a réuni sept conférenciers ainsi que plusieurs étudiants, acteurs communautaires, professeurs et chercheurs dans le but d’échanger sur: 1) Les fondements théoriques et épistémologiques de l’interculturel ; 2) Les modes de gestions de la diversité ; 3) La notion d’interculturalité: bilan et perspectives.
Journée de réflexion sur les dynamiques interculturelles (7 mai 2011, Montréal)
Atelier intensif organisé en collaboration avec le Conseil Interculturel de Montréal, incluant une dizaine d’organismes communautaire et une dizaine de chercheurs travaillant dans le domaine de l’interculturel à Montréal.
Participation au Symposium sur l’interculturalisme (25 janvier 2011, Montréal)
« Vers une ville interculturelle », présentation et rapport des travaux du Conseil interculturel de Montréal en vue d’une participation à l’atelier de l’initiative Interculturalisme 2011, suite aux consultations entre le LABRRI et le Comité sur l’interculturalisme du CiM.