Réseaux

Le Centre d’études et de recherches internationales (CÉRIUM) a pour mission de favoriser le développement des connaissances sur les questions internationales. Cette mission s’accomplit à travers des activités de recherche, de formation et de rayonnement. Le CÉRIUM constitue une communauté de chercheurs spécialisés dans l’étude des questions internationales. Les travaux de recherche réalisés au CÉRIUM s’adressent aux universitaires et à tous les milieux intéressés par l’évolution des relations internationales contemporaines. Ils se structurent selon trois axes – économie, environnement et sécurité – identifiés comme prioritaires et transversaux aux pôles de recherche.

Le Groupe d’études et de recherches axées sur la communication internationale et interculturelle (GERACII) a été créé en 2006 par des professeurs spécialisés en communication internationale et interculturelle de l’Université du Québec à Montréal (UQAM). L’idée du GERACII a émergé de leurs échanges et visait au départ à développer une vision communicationnelle des questions internationales et interculturelles tout en s’inspirant des autres traditions disciplinaires. Les membres du GERACII réalisent des projets individuels et communs et sont membres de différents réseaux de recherches et de pratiques en Afrique, en Amérique du Nord, en Amérique latine, en Europe et au Moyen-Orient.

Ce projet a pour objectif de créer un pôle de recherche unique au sein de la francophonie concernant des enjeux actuels et pressants auxquels les nations tentent de répondre, chacune à leur manière et dans le contexte qui est le leur. Les trois universités partenaires, l’Université de Montréal, l’Université de Genève et l’Université libre de Bruxelles, au cœur de villes qui vivent le phénomène migratoire avec acuité, sont particulièrement bien outillées pour apporter une contribution significative à l’étude des défis identitaires et sécuritaires soulevés par les migrations, en dépassant les clivages classiques: liberté/contrôle, nationalisme/éloge de la diversité, ou encore immigration choisie/subie. Ce projet vise la mise en place d’un agenda de recherche interdisciplinaire conjoint, déployé autour d’axes transversaux (cohabitation, catégories et conformité) et permettant d’aborder les problématiques soulevées dans une perspective comparative.

Le CELAT, Centre de recherche Cultures – Arts – Sociétés, autrefois Centre interuniversitaire d’études sur les lettres, les arts et les traditions, est issu de la Chaire des archives de folklore de l’Université Laval, créée en 1944. Il est constitué formellement en tant que Centre depuis 1975 et il fut le premier à être reconnu par l’Université Laval dans le domaine des sciences humaines et sociales. Depuis 2000, il existe en tant que centre tri-universitaire et interdisciplinaire intégrant des chercheurs de Laval, de l’UQAM, de l’UQAC, de l’UdeM et aussi de McGill.

RÉMIRI

Lors d’une première journée d’étude en juin 2015, des représentants de sept municipalités du Québec ont pu échanger sur leurs diverses réalités et préoccupations entourant la gestion de la diversité à l’échelle municipale. Si, depuis quelques années, au Québec, il est possible de voir une volonté politique de régionaliser l’immigration, cette volonté crée cependant des craintes, autant pour les municipalités en région que pour la métropole. Le sentiment que les programmes du provincial ne sont pas toujours compatibles avec la réalité du terrain se rajoute aux problématiques de fracture social et politique entre Montréal et les régions. Il apparaît aussi que les municipalités se retrouvent prises entre différents modèles et des nouveaux mandats dans le cadre du « virage municipal ». C’est pourquoi nous avons trouvé pertinent de s’attarder davantage à la réalité de toutes les municipalités au Québec et de regarder la possibilité de créer un réseau de soutien technique et de partage d’informations. À cet effet, les intervenants municipaux en contexte interculturel ont mandaté le LABRRI d’animer une communauté de pratiques pour poursuivre les objectifs suivants : 1) continuer la réflexion et la formation interculturelles ; 2) partager, analyser, évaluer les approches et les outils ; 3) contribuer au développement et à l’adaptation de programmes existant pour l’accueil, l’installation et l’intégration des immigrants