Marta Massana devient chercheuse affiliée !

Toute l’équipe du LABRRI souhaite la bienvenue à Marta Massana ! Après avoir été membre étudiante du laboratoire, Marta devient maintenant chercheuse affiliée. Ayant connu le LABRRI depuis ses débuts, nous sommes particulièrement heureux et heureuses qu’elle poursuive son implication comme chercheuse. Pour Marta, il ne s’agit donc pas d’un « retour » au LABRRI – qu’elle n’a jamais quitté – mais simplement d’un changement de titre : « c’est une continuité naturelle, mais aussi une volonté de mettre mes apprentissages et connaissances à disposition du labo et surtout des étudiants qui en font partie ».

Marta Massana est titulaire d’un baccalauréat en sciences politiques, d’une maîtrise en développement et coopération internationale et d’un doctorat en anthropologie de l’Université de Montréal. Elle a réalisé son doctorat au département d’anthropologie de l’UdeM, sous la direction de Bob White. Sa thèse porte sur l’agir institutionnel de la Ville de Montréal en relations interculturelles depuis la fin des années 80. Ses intérêts de recherche portent sur les questions liées à l’action publique locale en matière d’immigration et de relations interculturelles. À ce propos, elle a été invitée à participer comme panelliste à la conférence « Villes, réseaux et gouvernance des migrations » qui se tiendra à Paris du 11 au 12 juin prochain.

Recherches actuelles

Marta fait présentement un stage de postdoctorat à l’Université TÉLUQ, sous la supervision du professeur Jean-Luc Bédard et ses travaux de recherche portent sur le parcours d’intégration des professionnels formés à l’étranger au Québec dans le cadre des professions règlementées. Elle est aussi membre du Groupe d’expertise pour le développement des villes interculturelles au Québec (GEDCIQ), OBNL qui contribue au développement des politiques, des programmes et d’interventions en matière d’immigration et de relations interculturelles des institutions locales québécoises, Villes et MRC principalement.

Sa vision de l’interculturel

Selon Marta, « la diversité ethnoculturelle est un fait inhérent à nos sociétés, mais c’est une responsabilité institutionnelle et citoyenne qu’elles deviennent interculturelles. C’est une responsabilité, voir un devoir social et politique qu’on ne peut pas négliger. Ce sont les institutions publiques qui sont les premières responsables de la mise place des mécanismes, des mesures et des moyens nécessaires pour assurer une société dans laquelle nous pouvons vivre nos différences, être traités de manière juste pour pouvoir participer pleinement à la société à laquelle nous appartenons et contribuons et pour ainsi « convivre » plutôt que coexister. Bref, ce n’est pas une responsabilité qui appartient seulement aux individus, mais à l’ensemble la société, y compris les institutions et organisations (publiques, parapubliques et privées).”

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