Le colloque “Enjeux et complexités de la présence juive hassidique à Montréal“, présenté le 8 mai dernier, lors du congrès de l’ACFAS, a suscité des réactions dans les médias.
Le colloque était présidé par Pierre Anctil, professeur titulaire au département d’histoire de l’Université d’Ottawa et membre de LABRRI, ainsi que Ira Robinson, professeur au département des Sciences de la Religion et Cultures de l’Université Concordia.
Un premier article, publié dans La Presse, aborde la cohabitation entre hassidiques et non hassidiques dans le quartier Outremont, ainsi que les tensions qui en découlent. L’éducation et les nouvelles technologies sont mentionnées comme des avenues pour faire le pont entre les communautés. Selon Valentina Gaddi, chercheuse présente au colloque et citée dans l’article, ces tensions prennent leurs sources dans des “problèmes relativement simples de cohabitation” et seraient ainsi évitables.
Un deuxième article, celui-ci publié dans le Devoir, porte sur la réussite de l’instruction à la maison dans les communautés juives montréalaises. Il s’agit d’une alternative privilégiée pour les familles dont les enfants fréquentaient auparavant des écoles sans permis. L’article mentionne la présentation de Christine Brabant au colloque, portant précisément sur la scolarisation des jeunes des communautés hassidiques de Montréal.