L’école d’été du LABRRI est de retour du 11 au 16 juin

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L’école d’été du LABRRI est de retour !

 

Du 11 au 16 juin prochain aura lieu l’école d’été “Pratiques et politiques en contexte interculturel”, organisée par le LABRRI, en collaboration avec le Centre d’études et de recherches internationales (CÉRIUM).

Un article du Devoir, “Faire l’université autrement“, publié le 10 février 2018, met l’accent sur l’opportunité qu’offre les écoles d’été de diversifier les approches pédagogiques, notamment en rassemblant des universitaires, des praticiens, des membres de la société civile et des experts, mais aussi en alliant la pratique et la théorie. L’article aborde spécifiquement le cas de l’école d’été du LABRRI.

 

Description de l’école d’été :

“Depuis une dizaine d’années, une série d’initiatives provinciales et municipales du Québec donnent l’impression que plusieurs acteurs cherchent à mieux définir un modèle d’intégration basé sur la notion d’interculturalisme. Au niveau provincial, il y a eu la tenue de la Commission Bouchard-Taylor (2007) et le rapport qui l’a suivie (2008).  À l’échelle municipale Montréal a adopté les principes de l’interculturalisme, et s’est qualifiée pour le titre de « cité interculturelle » auprès du Conseil de l’Europe (2011). Plus récemment, des débats entourant le dépôt d’un projet de loi visant la création d’une « charte des valeurs » (2013-2014) ont mobilisé tout le Québec, avec les conséquences qu’on connaît.

Bien qu’il n’ait jamais fait l’objet d’une politique formelle, plusieurs observateurs pensent que l’interculturalisme québécois correspond à des besoins spécifiques (Rocher et White, 2014).  Par ailleurs, à l’échelle internationale, le Québec est de plus en plus vu comme un foyer de la pensée interculturelle. Malgré ces reconnaissances, il reste à expliquer le sens de l’interculturalisme sans réduire les dynamiques interculturelles à une série de politiques de gestion de la diversité. Les dynamiques dites « interculturelles » sont vécues à plusieurs échelles : à l’intérieur de nos foyers comme dans nos autres milieux de vie (travail, différents espaces publics, etc.). Les dynamiques interculturelles sont parfois source d’harmonie et de compréhension mutuelle ; elles peuvent être aussi une source de tensions sociales et de discrimination. D’où le besoin d’un cadre d’analyse systémique et critique pour essayer de comprendre le sujet, et offrir des ressources adéquates à défaut de pouvoir cerner complètement un champ aussi dense et complexe.

Le terme « interculturel » est utilisé au minimum de trois façons: comme réalité sociologique, comme courant ou tradition de pensée et comme orientation politique (Emongo et White 2014). Dans les faits, les différents usages du terme se confondent d’ailleurs assez facilement, non seulement dans les débats publics, mais aussi dans les milieux académiques. Chacun de ces points de vue garde toutefois sa pertinence discursive et ses insuffisances épistémologiques en regard de l’ensemble de cette question. De là vient l’importance de les étudier dans leur trajectoire histoire et à travers les débats qui les ont parfois violemment opposés entre-eux et à d’autres courants de pensée et/ou idéologies politiques (cf. le multiculturalisme, le melting-pot, l’assimilation, etc.). De là aussi l’importance de les étudier dans leur possible complémentarité avec d’autres expertises et pratiques interculturelles issues des milieux non universitaires (cf. premières nations, communautés ethnoculturelles, institutions, organismes communautaires, milieu urbain, etc.).”

Pour plus d’informations, visitez la page du CÉRIUM.

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