Sous la direction d’Anthony Grégoire et Marianne-Sarah Saulnier
Postface de Bob W. White
Le LABRRI a le plaisir d’annoncer la parution du livre Artiste-chercheur·se sur le terrain, dirigé par deux membres affiliés à notre équipe, Anthony Grégoire et Marianne-Sarah Saulnier, tous deux engagés dans une réflexion critique sur les pratiques de recherche-création et les dynamiques interculturelles.
Ce nouvel ouvrage collectif met en lumière le rôle ambivalent de l’artiste-chercheur·se, impliqué·e dans les phénomènes culturels qu’il ou elle étudie. Qu’il s’agisse de musique, de danse ou d’art de la scène, ce double statut d’artiste et de chercheur·se influence la production de savoirs, les relations de terrain et les questions d’éthique.
Les contributions explorent une grande diversité de contextes – du chant inuit katajjaq au gamelan indonésien, en passant par les pratiques musicales chez les Noons du Sénégal et l’intervention clownesque en milieu hospitalier – tout en proposant une réflexion sur la réflexivité, le partage de l’autorité et les enjeux décoloniaux des recherches collaboratives.
Anthony Grégoire est ethnomusicologue, spécialiste des dynamiques interculturelles et postcoloniales en Afrique de l’Ouest. Il est chargé d’enseignement à l’Université Laval et membre affilié du LABRRI, où il contribue activement aux réflexions sur l’interculturalité et les méthodologies collaboratives.
Marianne-Sarah Saulnier est anthropologue, professeure associée au Département d’anthropologie de l’Université du Québec à Montréal (UQAM) et également membre affiliée du LABRRI. Elle est l’autrice de Femmes cobra. La danse comme espace de transgression des normes de genre au Rajasthan (PUM, 2024), et ses travaux portent sur les performances rituelles, les genres et les enjeux épistémologiques des recherches engagées.