Pavillon DC-2300 à l’UQAM
9h00 à 12h30
le 4 novembre 2016
accueil
9h15
La muséologie des droits de la personne : les enjeux du devoir muséal dans les contextes de justice et de réconciliation
Jennifer Carter, Professeure, Département d’histoire de l’art, muséologue, CÉLAT, Université du Québec à Montréal
Cette communication tracera mon parcours de recherche dans le domaine émergent de la muséologie des droits de la personne et de la justice so- ciale, phénomène largement post-millénaire et international. Les musées qui abordent les droits de la personne par leur mission et fonctions de col- lections, d’expositions, de médiation et de recherche se multiplient, et ce, dans des conditions géopolitiques très variées, allant des contextes post- dictatoriaux ou des pays embrouillés dans des con its civils, aux démocra- ties libérales comme le Canada. Cette présentation analysera comment les dispositifs muséographiques et les approches pédagogiques, interpré- tatives et narratives de ce genre muséologique révèlent des politiques identitaires et mémorielles très différentes par rapport au traitement mu- séologique des histoires souvent non-consensuelles, mettant en relief des enjeux majeurs dans l’arène des droits autant que dans le forum muséal. Dans ce contexte, quel est le devoir du musée?
10h00
Vers une ville interculturelle : le virage municipal à l’ère de la super-diversité
Bob W. White, Professeur, Département d’anthropologie, CÉLAT, Université de Montréal
L’échelle municipale est essentielle à la compréhension des dynamiques de cohabitation en contexte pluriethnique puisque c’est en ville que les gens vivent et interagissent. Pour les personnes immigrantes il est plus facile de développer un sentiment d’appartenance à une ville qu’à un pays ou à une nation et ce facteur contribue de façon importante à la cohésion sociale à l’échelle municipale (Jassens et Zanoni, 2007, Rocher et White 2014). Depuis une dizaine des recherches s’intéressent au phénomène des « villes interculturelles », à partir d’une série d’indicateurs qui seraient ni multiculturalistes, ni assimilationnistes, mais « interculturels » (Cantle 2012 ; Wood et Landry 2008 ; Gimenez 2010). Un regard critique et un cadre d’analyse systémique nous permettent de voir que les interactions en contexte interculturel, parfois loin de l’idéal de l’harmonie et la com- préhension mutuelle, peuvent être aussi une source de tension sociale et de discrimination à l’égard des minorités ethniques et visibles.
11h00
Présentation des recherches en cours des membres chercheur.e.s et étudiant.e.s
Contact grimard.carolyne@uqam.ca
www.facebook.com/CelatUqam www.celat.ulaval.ca
Télécharger l’affiche ici: celat_je_4nov