Toute l’équipe du LABRRI s’unit pour féliciter Dine Charles Biradzem, étudiant au LABRRI, qui vient tout juste de décrocher son diplôme de doctorat du programme interdisciplinaire : sciences humaines appliquées, sous la codirection de M. Bob W. White et M. Dany Rondeau. La thèse s’intitule: « Ethical Governance in Healthcare and Health Inequalities: The Case of Antimalarial Intervention in sub-Saharan Africa »
Résumé
Contexte & problématique : Une des raisons pour la création du concept de santé mondiale était de lutter contre l’ensemble des inégalités de santé à travers les populations mondiales. Cette mission sera à nouveau soulignée le 12.12.12 par le groupe de travail mondial sur les soins de santé, et sera à nouveau soulignée en 2017. Malgré tous ces efforts, cela reste toujours une raison forte pour le renforcement stratégique des interventions de la santé à l’échelle mondiale vers la réalisation homogène de la santé universelle. En effet, cette recherche était instiguée par la révélation qu’au XXIe siècle, l’Afrique subsaharienne est toujours l’épicentre mondial du paludisme (la malaria), malgré les décennies d’engagements pour les libérer de cette maladie. Par conséquent, les enfants en Afrique subsaharienne sont encore 15 fois plus susceptibles de mourir avant leur cinquième anniversaire que leurs compagnons d’âge dans le monde occidental.
Pire encore, puisque ces inégalités sont manifestement observées aussi d’un pays à l’autre au sein même de l’Afrique subsaharienne, l’écart de ces inégalités ne fait qu’agrandir de façon remarquable. De nombreux pays endémiques se fondent de plus en plus dans l’endémicité du paludisme. Par exemple, entre 2000 et 2016, l’époque des objectifs du Millénaire pour le développement, de nombreux pays de la partie Ouest de l’Afrique subsaharienne (qui est généralement plus endémique du paludisme), ont enregistré une augmentation drastique des calamités liées au paludisme contre tous attentes. Donc, où est le problème ? Autrement dit, quelle est la cause principale de ces négativités ? Comment améliore-t-on la situation, compte tenu des ressources disponibles ?
Objectif : Ces déséquilibres remettent en cause la recommandation de l’éthique du care et des droits humains à la santé. Selon ceci, personne ne devrait être désavantagé d’avoir ce qu’il faut pour atteindre ses droits à la santé, surtout dans la situation où tout le monde pourrait conserver ces droits. Surtout, cette recommandation a été soutenue par l’OMS avec son appel du millénaire en faveur de la santé pour tous, avec le cliché laissant personne de côté. Sur cette note, l’objectif principal de cette recherche est de proposer une stratégie de recherche qui guidera les interventions antipaludiques en Afrique subsaharienne afin de produire les résultats plus équitables et impacter la vie de populations vulnérables durement touchées par cette maladie.
De ce fait, son objectif procédural vise à systématiquement investiguer les racines des perturbations qui freinent les diverses initiatives antipaludéennes en Afrique subsaharienne à réaliser un déclin équitablement égal du paludisme entre les pays afin de donner aux populations la possibilité équitable aux droits de santé. Ensuite, déterminer un mécanisme qui pourrait amener toutes les initiatives antipaludéennes au-delà de ces difficultés. Et finalement, proposer et démontrer une nouvelle stratégie d’intervention efficace pour l’Afrique subsaharienne.
De la part de toute l’équipe, toutes nos félicitations, et une bonne continuation pour la suite!