Le 20 octobre dernier signait David Carpentier, dans Le Devoir, un texte d’opinion intitulé Dépasser la stratégie traditionnelle pour lutter contre le racisme à la Ville de Montréal.
Selon un rapport accablant déposé en juin dernier par l’Office de consultation publique de Montréal, la métropole n’a toujours pas réussi à enrayer le racisme systémique qui prévaut dans ses structures administratives et ses instances politiques. Prenant la balle au bond, la mairesse dévoilait au début du mois d’octobre la création d’un Bureau du commissaire au racisme et aux discriminations systémiques. Cette annonce contribue à mettre à l’ordre du jour une question fondamentale : comment modifier durablement des pratiques organisationnelles jugées désormais inadéquates et inadaptées ? […] À ce stade, le volontarisme des décideurs publics ne suffit plus. Près de trente ans après la Déclaration de Montréal contre la discrimination raciale, la métropole doit enfin se doter d’une vision politique claire et convaincante, transposée dans une stratégie qui l’est tout autant.