Chercheurs réguliers

Pierre ANCTIL

Responsable de l’axe de recherche “Dynamiques de cohabitation”

Pierre Anctil est retraité du département d’histoire de l’Université d’Ottawa, où il enseignait l’histoire canadienne contemporaine et l’histoire juive canadienne. Il a été nommé en avril 2002 président du Conseil des relations interculturelles, un organisme consultatif du gouvernement du Québec chargé de donner des avis au ministre des Relations avec les citoyens et de l’Immigration. Il a été directeur de l’Institut d’études canadiennes de l’Université d’Ottawa de juillet 2004 jusqu’en juillet 2008, date à laquelle il a obtenu une bourse Killam pour une période de deux ans sur la foi d’un projet de recherche intitulé : «Parcours migrant, parcours littéraire canadien : le poète yiddish Jacob-Isaac Segal». Il détient un doctorat en anthropologie sociale de la New School for Social Research de New York (1980) et a fait un stage postdoctoral au département d’études juives de l’Université McGill (1988-1991). En 2000 il a obtenu un diplôme de deuxième cycle en management international de l’École nationale d’administration publique.

En 2010, il a publié: Fais ce que dois, 60 éditoriaux pour comprendre Le Devoir sous Henri Bourassa, 1910-1932 (Éditions du Septentrion) – traduit en anglais en 2016 sous le titre ‘Do What You Must’: Selected Editorials from Le Devoir under Henri Bourassa, 1910-1932 (Champlain Society) – et Trajectoires juives au Québec (Presses de l’Université Laval). En collaboration avec Ira Robinson, il a aussi fait paraître en 2010 un ouvrage collectif intitulé: Les communautés juives de Montréal, histoire et enjeux contemporains (Éditions du Septentrion). En 2011, il a publié en collaboration avec Howard Adelman un ouvrage collectif intitulé: Religion, Culture, and the State, Reflections on the Bouchard-Taylor Report (University of Toronto Press). En 2012, il a publié: Jacob-Isaac Segal (1896-1954), un poète yiddish de Montréal et son milieu (Presses de l’Université Laval, 2012) – traduit en anglais en 2017 sous le titre Jacob-Isaac Segal, a Montreal Yiddish Poet and His Milieu. En 2013, il a publié: ‘Soyons nos maîtres’, 60 éditoriaux pour comprendre Le Devoir sous Georges Pelletier, 1932-1947 (Sillery, Éditions du Septentrion, 2013), puis en 2014: ‘À chacun ses Juifs’, 60 éditoriaux pour comprendre la position du Devoir à l’égard des Juifs, 1910-1947 (Éditions du Septentrion) – traduit en anglais en 2019 sous le titre A Reluctant Welcome for the Jewish People; Voices in Le Devoir Editorials, 1910-1932. En 2015, en collaboration avec Simon Jacobs, il a publié: Les Juifs de Québec, 400 ans d’histoire (les Presses de l’Université du Québec). En 2017, il a publié Histoire des Juifs du Québec (Boréal) – traduit en anglais en 2021 sous le titre History of the Jews in Québec, puis en 2019 en collaboration avec Ira Robinson, Les Juifs hassidiques de Montréal (Presses de l’Université de Montréal). En 2021, paraîtra une étude intitulée: Anti-judaïsme et nazisme au Québec; le cas du journal L’Action catholique de Québec, 1931-1939, (Presses de l’Université de Montréal).

Farrah BÉRUBÉ

Farrah Bérubé, PhD, est professeur et chercheur agrégée au département de Lettres et communication sociale de l’Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR) (Canada). De 2017 à 2019, elle a codirigé le Groupe d’études et de recherches axées sur la communication internationale et interculturelle (GERACII) basé à l’Université du Québec à Montréal (UQAM). Ses expertises portent sur la place et le traitement de la diversité dans les médias québécois et canadiens et sur les usages des médias par les migrants (représentation, usage et production). Les résultats de sa thèse de doctorat ont été publiés en 2011 dans Communication et lien social: Aux fondements de la sociabilité, un ouvrage collectif dirigé par Joel M. Katambwe aux Presses de l’Université Laval. Elle a organisé en 2018 et en 2019 deux colloques au congrès de l’ACFAS dont un sur le thème de l’éthique de la recherche en communication interculturelle et internationale. Avec Caterine Bourassa-Dansereau et Caroline Bouchard, elle a coordonné en 2019 un numéro spécial de 2 volumes de la revue Communiquer ayant pour sujet la communication interculturelle et internationale. 

Pascale CAÏDOR

Pascale est titulaire d’un doctorat de l’UDeM en communication organisationnelle . Elle se focalise dans ses recherches sur les questions relatives à l’équité, à la diversité et à l’inclusion (ÉDI) dans une perspective communicationnelle, ainsi que sur la relation entre les relations publiques et les diverses formes d’inégalité, et leur impact sur la justice sociale. Avec une expérience de plus de 15 ans au sein de diverses organisations, Pascale Caidor a acquis une compréhension approfondie des dynamiques organisationnelles. En reconnaissance de ses contributions, elle a été honorée en 2023 avec l’Emerging Scholar Award, un prix d’excellence décerné aux États-Unis par le Common Ground Research Network. Ce prix souligne son travail novateur et perspicace sur la diversité au sein des organisations. Les résultats de ses recherches, véritablement significatifs, ont été publiés dans plusieurs revues renommées évaluées par les pairs, notamment le Journal of Business Diversity, Communication et Organisation, Environment and Social Psychology, le Canadian Journal of Communication, ainsi que le British Medical Journal (BMJ). Elle a aussi organisé un colloque en 2023 lors du congrès de l’ACFAS, axé sur les méthodologies de la recherche engagée. Cette initiative démontre son engagement envers la promotion de méthodes de recherche innovantes et participatives dans le domaine de la communication. Finalement, elle a donné de nombreuses conférences au niveau régional, mais aussi à l’international, mettant particulièrement l’accent sur l’intégration de l’équité, de la diversité et de l’inclusion (ÉDI) dans le contexte de la recherche.

Sabine CHOQUET

Prof. Dr Sabine Choquet est détentrice d’un doctorat en Sciences Humaines et sociales de l’Université Laval (Québec) et d’un doctorat obtenu à la Sorbonne (Paris). Elle a ensuite acquis le titre de professeure d’anthropologie politique à l’Université de Fribourg (Suisse), où elle a réalisé son Habilitation à diriger des recherches et enseigné durant trois ans. Elle est aujourd’hui professeure associée à l’Institut d’études internationales de Montréal (UQAM) et chercheuse invitée du Centre d’études et de recherches internationales (UDeM, Montréal).

Elle est chercheuse, auteure et professeure sur le multiculturalisme, la comparaison internationale des régimes politiques et leurs impacts sur les politiques de gestion de la diversité (culturelle, linguistique et religieuse). Ses terrains d’étude sont le Canada, la Suisse, la France, la Malaisie et le Brésil. Elle a reçu trois prix de recherche internationaux, dont le premier prix du livre politique de l’année 2012 (Fondation Bonenfant), ainsi que la prestigieuse subvention européenne Marie Curie pour chercheur confirmé. Elle est notamment l’auteur de l’ouvrage Unis par la diversité – Ces pays forgés par leurs différences (Manitoba, 2018) Identité nationale et multiculturalisme : deux notions antagonistes ? (Classiques Garnier, 2015).

Daniel CÔTÉ

Responsable de l’axe de recherche “Intervention et enjeux organisationnels”

Daniel Côté est anthropologue et chercheur à l’Institut de recherche Robert-Sauvé en santé et en sécurité du travail (IRSST). Il a obtenu un doctorat en anthropologie de l’Université de Montréal en 2007 après avoir effectué des travaux de recherche ethnographiques dans le nord de l’Inde. Aujourd’hui, ses travaux portent sur la réadaptation des travailleurs ayant subi une lésion professionnelle et la prévention des incapacités. Sa programmation de recherche porte sur les travailleurs en situation de vulnérabilité et plus spécialement sur les parcours de réadaptation des travailleurs immigrants et sur les enjeux relatifs à la communication interculturelle dans les milieux d’intervention. Il s’intéresse également aux inégalités sociales de santé, à la précarisation du travail et au phénomène de la stigmatisation en portant un regard critique et systémique sur les parcours d’expériences individuelles. Ses plus récents travaux se situent dans une approche collaborative qui engage chercheurs et praticiens dans une démarche de coconstruction des savoirs. Daniel Côté est également professeur associé au Département d’anthropologie de l’Université de Montréal, chercheur régulier au sein de l’Institut universitaire SHERPA et chercheur associé au Centre de recherche interdisciplinaire en réadaptation du Montréal métropolitain (CRIR).

Jessica DUBÉ

Directrice adjointe

Titulaire d’une maîtrise en ressources humaines et d’un doctorat interdisciplinaire en santé et société de l’Université du Québec à Montréal (UQAM). Sa thèse porte sur les pratiques préventives auprès des travailleurs de location de personnel. Jessica Dubé est professeure associée à l’ESG-UQAM au département d’organisation et de ressources humaines. Elle est également chercheuse à l’IRSST, dans l’équipe prévention des problématiques de SST et réadaptation. Son orientation scientifique de carrière se situe principalement en gestion de la santé et de la sécurité au travail. Ses intérêts de recherche portent sur la gestion de la santé et de la sécurité au travail (SST) et plus particulièrement sur la cohabitation d’une diversité de population dans les milieux de travail, les petites entreprises et les relations interculturelles. Son approche méthodologique est essentiellement qualitative : théorisation ancrée, étude de cas et recherche collaborative.

Lomomba EMONGO

Responsable de l’axe de recherche “Épistémologies de l’interculturel”

Docteur en philosophie et lettres de l’Université Libre de Bruxelles après un long séjour de recherche à la Ruprecht Universität Heidelberg (RFA), licencié en culture et religion de la même Université Libre de Bruxelles, licencié puis diplômé d’études spéciales en philosophie et religions africaines de l’Université catholique du Congo, Lomomba Emongo est chargé de cours à la faculté de théologie et sciences religieuses de l’Université de Montréal tout en étant professeur de philosophie au Cégep Ahuntsic.  Dans le domaine interculturel, il a été pendant 7 ans chercheur principal et animateur culturel à l’Institut interculturel de Montréal, où il est toujours membre de l’équipe de rédaction de la revue InterCulture. Parallèlement, il est régulièrement consulté pour son expertise en matière interculturelle par différents organismes et instances (l’aide juridique de Montréal, la Table de concertation pour les organismes au service des personnes réfugiées et immigrantes, la Corporation culturelle latino-américaine de l’amitié, la Maison internationale des femmes, le Centre d’encadrement pour jeunes filles immigrantes, l’Alliance des communautés culturelles pour l’égalité dans la santé et les services sociaux, etc.).  Ancien boursier de MISSIO, du Deutscher Akademischer Austauschdienst et du Conseil des arts du Canada, il est aussi un auteur polyvalent comptant à son actif articles et chapitres d’ouvrages, monographies et ouvrages de fiction littéraire récompensés par plusieurs prix littéraires dans son pays d’origine, la République Démocratique du Congo.

Jorge FROZZINI

Responsable de l’axe de recherche “Représentations sociales et médiatiques”

Jorge Frozzini (professeur agrégé à l’UQAC, Ph. D. McGill, 2011) est titulaire de la Chaire de recherche du Canada en communication interculturelle et technologies de gestion. Il est aussi responsable de l’axe des représentations sociales et médiatiques du LABRRI. Il se situe à l’intersection des études en communication, des études migratoires, de l’anthropologie du travail, des sciences politiques et des relations interculturelles. Il s’intéresse aux conditions de vie des (im)migrants, aux interactions et aux représentations sociales par rapport à l’(im)migration. Il conduit des études autour du programme des travailleurs étrangers temporaires, les liens entre la précarité du travail migrant et le néolibéralisme, les questions soulevées par la «gestion» nationale de l’immigration et les dynamiques au sein de l’organisation des travailleurs (im)migrants. Son expertise de terrain (très actif dans le milieu communautaire, particulièrement auprès des travailleurs immigrants) lui permet d’avoir une compréhension fine des problématiques vécues par les populations (im)migrantes. Ses dernières recherches portent sur les politiques et programmes des villes et institutions locales dans le contexte de la régionalisation de l’immigration au Québec ainsi que sur les technologies de gestion et les dynamiques interculturelles.

Jérôme GOSSELIN-TAPP

Jérôme Gosselin-Tapp est professeur adjoint en philosophie politique contemporaine à la Faculté de philosophie de l’Université Laval. Il détient un doctorat en philosophie de l’Université d’Ottawa. Il est aussi titulaire d’une maîtrise en philosophie ainsi que d’un baccalauréat en philosophie et en science politique de l’Université de Montréal. Avant d’arriver à l’Université Laval, il a effectué un stage postdoctoral au Département de philosophie de l’Université Queen’s, en tant que boursier postdoctoral du Conseil de recherche en sciences humaines du Canada et du Fonds de recherche du Québec – Société et Culture.

Jérôme Gosselin-Tapp a notamment coécrit, avec Michel Seymour, l’ouvrage La nation pluraliste: repenser la diversité religieuse au Québec, publié aux Presses de l’Université de Montréal en 2018. Cet ouvrage a obtenu le Prix du livre de l’Association canadienne de philosophie en 2019. Son prochain livre (Refonder l’interculturalisme. Plaidoyer pour une alliance entre les peuples autochtones et la nation québécoise) paraîtra aux Presses de l’Université de Montréal en 2023.

Ses champs d’intérêt en recherche portent sur la justice interculturelle, la philosophie politique de l’environnement et la méthodologie en philosophie politique appliquée. Un de ses principaux projets de recherche actuels vise à concevoir un modèle de gouvernance territoriale qui permet non seulement une plus grande autodétermination interne des minorités nationales, mais aussi une protection plus efficace du territoire.

Yvan LEANZA

Yvan Leanza, M.Ps., Dr., dirige le laboratoire Psychologie et Cultures (www.labo-psychologie-cultures.ca). Après plusieurs mouvements migratoires entre la Suisse et le Canada, il est actuellement professeur titulaire à l’École de psychologie de l’Université Laval (Québec) où il enseigne la psychologie et l’intervention interculturelle. Ses recherches portent sur l’intervention en contexte de diversités. Elles s’organisent autour de deux objets principaux : le rapport à l’Autre et le travail avec interprète (une forme d’intervention interculturelle extrême); il s’intéresse aussi à l’étude du sommeil dans une perspective interculturelle comparative. Ancien assistant et maître-assistant des professeurs Pierre Dasen, Christiane Perregaux, Micheline Rey et Christina Alleman-Ghionda de l’Université de Genève, il a également été « postdoctoral fellow » (2004-2005) à l’Université McGill dans deux départements de la faculté de médecine : la Social and Transcultural Psychiatry division (prof. L. Kirmayer) et le Family Medicine departement (prof. E. Rosenberg).

Participant à l’Association internationale pour la Recherche InterCulturelle (ARIC) depuis les années 90, il a été membre élu du Conseil de cette association scientifique de 1999 à 2001, puis à nouveau de 2009 à 2013. Il a été le coéditeur (avec la prof. T. Ogay de l’Université de Fribourg, Suisse, et le prof. L. Collès, de l’Université de Louvain, Belgique) puis l’unique éditeur du bulletin de l’ARIC entre 2005 et 2009. Il est un des fondateurs et le premier directeur de la nouvelle revue savante (à comité de lecture) qui remplace le bulletin : Alterstice – Revue internationale de la recherche interculturelle (www.alterstice.org).

Yvan Leanza a été membre régulier de l’équipe de recherche Migration et EThnicité dans les Intervention en Santé et travail Social (METISS) de 2005 à sa dissolution en 2021. Il est membre régulier ou collaborateur de plusieurs regroupements financés par le FRQSC et d’autres instances, comme le ministère de la Santé et des Services sociaux :

  • Institut universitaire SHERPA Immigration•Diversité•Santé (sherpa-recherche.com), dont le mandat est de faire avancer les connaissances et développer de meilleures pratiques en matière d’intervention de première ligne en contexte de pluriethnicité.
  • Centre interuniversitaire de recherche CELAT cultures•arts•sociétés (www.celat.ulaval.ca), un centre d’excellence installé à l’Université Laval, dont la réputation locale, nationale et internationale, est établie depuis plus de 30 ans. La programmation actuelle du CELAT a pour thème « Comprendre et éclairer les processus de pluralisation ».
  • Équipe de recherche en partenariat sur la diversité culturelle et l’immigration dans la région de Québec (EDIQ,www.ediq.ulaval.ca) dont la mission est d’examiner les interactions des personnes et des groupes au sein de la société en considérant tant les ancrages historiques que les dynamiques locales récentes.
  • Équipe (en émergence) de recherche interdisciplinaire sur les familles réfugiées et demandeuses d’asile (ERIFARDA, www.erifarda.org).
Joseph Josy LÉVY

Responsable des questions d’éthique en recherche

Joseph Josy Lévy (Ph.D, Université de Montréal, 1973), anthropologue, est professeur associé à l’Université du Québec à Montréal (UQAM). Il est membre  du CELAT, du Réseau de recherche en santé des populations FRQS et de son regroupement stratégique TIC et santé, du comité de rédaction de la revue Frontières. Ses travaux ont porté sur plusieurs thématiques: populations LGBT et droits; représentations des ITSS, des antirétroviraux et des médicaments; usages sociaux des médicaments et enjeux éthiques; représentations et usages des nouvelles technologies de communication dans le domaine de la santé. Il a participé aux travaux du Groupe consultatif interagences en éthique de la recherche (GER) dans le cadre de la mise en place de l’EPTC 2 et du comité sur l’éthique et l’intégrité de la recherche du FRQS. Il s’est aussi intéressé aux enjeux de l’immigration et de la rencontre interculturelle. Il a publié plusieurs articles et ouvrages sur ces thématiques dont, entre autres, La chaine des médicaments. Perspectives pluridisciplinaires (Québec, Presses de l’Université du Québec); Médicaments, de la conception à la prescription (Montréal, Éditions Liber); Médias, médicaments et espaces publics (Québec, Presses de l’Université du Québec);  Internet et santé, acteurs, usages et appropriations (Québec, Presses de l’Université du Québec); La recherche communautaire VIH/sida, des savoirs engagés (Québec, Presses de l’Université du Québec).

Marie MARTEL

Professeure agrégée à l’École de bibliothéconomie et des sciences de l’information de l’Université de Montréal. Ses recherches portent sur l’inclusion sociale et numérique en bibliothèque et les méthodologies de recherche-action et de design social. Plus généralement, elle explore le rôle de l’action publique et la question de la participation des communautés dans la création des savoirs et dans la conception des services ou des politiques publiques. Elle conduit actuellement deux projets de recherche. Le premier porte sur L’évaluation de l’impact des bibliothèques publiques comme espace d’inclusion sociale et numérique pour les personnes nouvellement arrivées et issues de l’immigration (FRQSC). Le second projet étudie la littératie communautaire dans les communautés éducatives des adolescents et adolescentes au Québec (CRSH). Elle participe également à un projet de recherche sur l’accueil des personnes aînées et les obstacles à la communication en bibliothèque pour ces publics (CRSH).

Elle est aussi engagée sur les questions des savoirs libres et des communs numériques, dans le contexte des bibliothèques-archives-musées (BAM/GLAM), ainsi que dans le mouvement de l’éducation ouverte. Marie D. Martel est chargée de projets pour le Réseau des leaders en ressources éducatives libres et membre du Carrefour création et culture numériques de la Faculté des arts et des sciences.

François ROCHER

Responsable de l’axe de recherche “Politiques publiques et cadres de références”

François Rocher (Ph. D. Université de Montréal, 1987) est professeur émérite à l’École d’études politiques (ÉÉP) de l’Université d’Ottawa. Il a été codirecteur de la Revue canadienne de science politique (1996-1999), membre du Conseil d’administration et président (2018-2019) de l’Association canadienne de science politique et président de la Société québécoise de science politique (2001-2002). Il fut professeur au département de science politique de l’Université Carleton de 1990 à 2006. De 2002 à 2005, il a été directeur de la School of Canadian Studies (Carleton). En 2006, il s’est joint à l’ÉÉP de l’Université d’Ottawa dont il a été le directeur de 2008 à 2013 et directeur intérimaire en 2014-2015. Il a été titulaire de la Chaire de recherche Jean-Luc Pepin de l’Université d’Ottawa (2018-2020) avant de quitter ce poste pour reprendre du service à titre d’agent de liaison pour l’Association des professeure.e.s de l’Université d’Ottawa.

Ses intérêts de recherche portent notamment sur les enjeux liés à la diversité pluriethnique et plurinationale, la citoyenneté, la politique constitutionnelle, le fédéralisme canadien et le nationalisme québécois. Il a publié plusieurs ouvrages (dont Guy Rocher. Entretiens, Montréal, Boréal, 2010) et notamment codirigé plus d’une dizaine d’ouvrages collectifs, dont Les enjeux d’un Québec laïque. La loi 21 en perspective (2020), Le nouvel ordre constitutionnel canadien. Du rapatriement de 1982 à nos jours (2013), La dynamique confiance / méfiance dans les démocraties multinationales (2012), The State in Transition. Challenges for Canadian Federalism (2011), Immigration, diversité et sécurité: les associations arabo-musulmanes face à l’État au Canada et au Québec (2009). Il a publié de nombreux textes sur les dynamiques politiques de gestion de la diversité ethnoculturelle, le multiculturalisme canadien et l’interculturalisme québécois. Il est l’auteur de plus de 150 chapitres publiés dans des ouvrages collectifs ou des revues scientifiques. Il est membre fondateur du Groupe de recherche sur les sociétés plurinationales (GRSP) et chercheur régulier du Centre de recherche interdisciplinaire sur la diversité et la démocratie (CRIDAQ) de l’UQÀM.

Francine SAILLANT

Francine SAILLANT est professeure émérite au Département d’anthropologie de l’Université Laval (Québec, Canada) et directrice sortante du CÉLAT (2009-2015), Centre de recherche sur les arts, cultures, et sociétés (2009-2015). Elle a été directrice de la revue Anthropologie et Sociétés durant dix ans (2000-2010). Elle a publié seule ou en collaboration près d’une trentaine d’ouvrages sur divers thèmes de l’anthropologie, comme Identités et handicaps (Karthala, 2007), Le manifeste de Lausanne (avec Mondher Kilani, 2011), Le mouvement noir au Brésil (Academia, 2014) et Droits et cultures en mouvements (PUL, 2012), Pluralité et vivre ensemble (PUL, 2015), Diversity, Dialog, Sharing(Unesco, 2017). Spécialiste de l’anthropologie des droits humains, elle mène des recherches sur les discriminations fondées sur l’idée de race et sur diverses formes de discrimination basées sur la construction sociale des différences. Elle s’intéresse aux divers usages et interprétations qui sont faites des notions de justice et de droits, et de façon plus générale à la vie sociale des droits. Ses intérêts s’étendent aussi aux domaines de l’interculturalité et des usages de l’art dans les sciences humaines et sociales. La question de la pluralité est au cœur de tous ces travaux. Elle est membre de plusieurs réseaux de recherche nationaux et internationaux. Elle collabore enfin à diverses organisations de la société civile en lien avec les questions de dialogue interculturel et de reconnaissance, en particulier depuis 2012 à travers le projet InterReconnaissances qui permet d’examiner avec une équipe de chercheurs la mémoire des droits dans le milieu communautaire québécois depuis 50 ans. Elle est membre de plusieurs organisations scientifiques prestigieuses dont la Société royale du Canada et membre émérite de la Société canadienne d’anthropologie/Canadian Society of Anthropology. Enfin, elle participe aux travaux du comité de la Décennie internationale du rapprochement des cultures de l’Unesco.

Bob W. WHITE

Directeur du laboratoire et responsable du partenariat « Montréal ville interculturelle »

Bob W. White est professeur titulaire au Département d’Anthropologie à l’Université de Montréal et directeur du Laboratoire de recherche en relations interculturelles (LABRRI). Depuis 2012, il dirige un partenariat de recherche multi-sectoriel sur les dynamiques d’inclusion dans l’espace urbain à Montréal («Montréal Ville Interculturelle», CRSH 2012-2020). Il est coordonnateur du Réseau des municipalités en immigration et relations interculturelles du Québec (RÉMIRI) et expert pour le programme Cités interculturelles du Conseil de l’Europe. Ses recherches portent sur la communication interculturelle, la culture populaire et les méthodologies collaboratives. Il a publié nombreux textes sur la musique populaire, la mondialisation, les politiques culturelles, la pensée pluraliste, les politiques publiques et les dynamiques interculturelles dans les villes. Bob White a travaillé comme professeur invité à l’École des hautes études en sciences sociales (EHESS) à Paris, à L’Université de Cheikh Anta Diop (UCAD) à Dakar, à L’Institut Max Planck à Göttingen, et à l’Université de Meiji à Tokyo. En 2014, il a publié “L’interculturel au Québec: rencontres historiques et enjeux politiques” (Presses de l’Université de Montréal). Son dernier livre, publié en 2022, s’intitule “Villes interculturelles au Québec: Pratiques d’inclusion en contexte pluriethnique” (Presses de l’Université du Québec). Il travaille actuellement sur une théorie générale de la communication interculturelle.