L’équipe du LABRRI est heureuse d’accueillir Yvan Leanza comme chercheur régulier !
Nous avons souligné cette nouvelle affiliation vendredi dernier, alors que celui-ci est venu présenter ses recherches actuelles lors d’une conférence publique à l’Université de Montréal. L’équipe du LABRRI est venue nombreuse pour l’occasion.
Sa présentation Formations interculturelles à l’université et expérience des « différences qui dérangent » d’étudiants de diverses professions de la relation d’aide au Québec a abordée les défis de la rencontre socioculturelle pour les psychologues, travailleurs sociaux et sages-femmes, au moment de leur entrée dans la pratique. La présentation a suscité des réactions et des discussions intéressantes, notamment sur la place des formations interculturelles à l’université, sur leur contenu, la formation des enseignant-e-s, le statut obligatoire ou non des formations et leurs impacts en termes de changements de comportements.
Yvan Leanza est professeur titulaire à l’École de psychologie de l’Université Laval (Québec) où il enseigne la psychologie interculturelle et l’intervention interculturelle.
Il dirige aussi le laboratoire Psychologie et Cultures et est collaborateur de plusieurs équipes de recherche FRQSC: 1) Migration et EThnicité dans les Intervention en Santé et travail Social (METISS). L’équipe est associée au Centre intégré Universitaire de Santé et Services Sociaux du Centre-ouest de l’île de Montréal qui offre des services à une population des quartiers très diversifiés culturellement de Montréal. 2) L’équipe de recherche en partenariat sur la diversité culturelle et l’immigration dans la région de Québec (EDIQ). 3) L’équipe (en émergence) de recherche interdisciplinaire sur les familles réfugiées et demandeuses d’asile (ERIFARDA). Le CÉLAT et METISS sont étroitement liés au projet Alterstice.»
Ses intérêts de recherche portent sur l’activité des professionnels de la santé en contexte pluriculturel : le rapport à l’Autre tel qu’il est mis en scène dans le quotidien de la pratique face aux usagers « différents » et le travail avec un interprète, un collaborateur souvent oublié ou considéré comme transparent; ainsi que l’étude du sommeil dans une perspective interculturelle comparative.