Bienvenue à Anthony Grégoire, Julie Masse et Sam Victor, nouveau membres affiliés au LABRRI!

L’équipe du LABRRI est heureuse d’accueillir Anthony Grégoire, Julie Masse et Sam Victor comme chercheur.e.s affilié.e.s!

Anthony GRÉGOIRE

Anthony Grégoire détient un double doctorat en anthropologie et en ethnomusicologie à l’Université de Montréal et à l’École des Hautes Études en Sciences Sociales de Paris. Spécialisé dans les dynamiques interculturelles et coloniales en Afrique de l’Ouest et la performance identitaire en musique dans la cadre de sa thèse, il coordonne aussi depuis 2020 un projet de recherche sur les dynamiques de cohabitation interculturelles au Laboratoire de recherche en relations interculturelles (LABRRI) de l’Université de Montréal. Formateur au Centre de formation continue Praxis de l’Université de Montréal, Anthony anime des ateliers de situations interculturelles avec les villes, des organismes communautaires, collèges et universités, ainsi qu’en entreprise pour le renforcement des compétences en interculturel. De plus, il est conseiller pédagogique à la recherche et responsable du cadre normatif de la recherche au Collège de Maisonneuve. Anthony poursuit ses recherches postdoctorales au Laboratoire audionumérique de recherche et de création de l’Université Laval (LARC) et s’intéresse à l’émergence de nouvelles dynamiques autochtones dans les arts performatifs en Afrique de l’Ouest et leur négociation interculturelle pour un espace de revendication sociopolitique dans la sphère publique.

Julie MASSE

Julie Masse conjugue son rôle d’ergothérapeute à diverses implications en enseignement et en recherche depuis plus de 20 ans, afin de contribuer au développement de pratiques cliniques exemplaires en contexte culturellement diversifié ainsi qu’en gestion de la douleur chronique. Des circonstances personnelles et des enjeux rencontrés en clinique ont fait émerger son intérêt pour comprendre et mieux intervenir auprès de populations vulnérables. Les fondements de sa profession d’ergothérapeute sous-tendent sa pensée holistique et la rendent particulièrement attentive aux liens entre la culture et le quotidien dans toute sa complexité. À titre de professeure agrégée de clinique à l’École de réadaptation de l’Université de Montréal, elle a pris diverses initiatives pédagogiques afin de bonifier la place de notions entourant la diversité dans l’enseignement aux futurs cliniciens et participe à des activités d’encadrement d’étudiants aux cycles supérieurs. En tant que membre du Comité équité-diversité-inclusion-accessibilité et relations avec les premiers peuples, elle contribue à mobiliser l’École de réadaptation autour d’enjeux d’inclusion. Elle est impliquée dans le Projet jumelage international du Programme d’ergothérapie qui offre des opportunités d’échanges avec des étudiants à l’étranger. En collaboration avec Daniel Côté, membre du LABRRI et chercheur à l’IRSST, elle mise sur la complémentarité de l’anthropologie et de l’ergothérapie pour développer et offrir des formations continues disciplinaires en interculturel depuis près de 10 ans. Ce bagage l’a amenée à prendre part aux activités du Groupe de travail sur les formations interculturelles. Julie Masse a contribué à la mise en place d’un Programme d’ergothérapie à Beyrouth et été impliquée dans l’enseignement à Tunis. Elle est co-auteure d’un chapitre de livre sur la diversité culturelle en ergothérapie et collabore à divers projets de recherche. Dans le cadre de ses études doctorales, elle effectuera l’adaptation culturelle d’une intervention danoise visant à repenser les activités quotidiennes et le mode de vie des adultes vivant avec la douleur chronique.

Sam VICTOR

Anthropologue de formation (maitrise, Université de Montréal 2018; doctorat, University of Cambridge 2023), il souhaite mieux comprendre les tensions éthiques vécues dans la recherche du meilleur geste à poser en contexte de pluralité religieuse et de sécularisme. Plus précisément, il examine l’intersection de l’éthique et du savoir religieux. Il met l’accent sur l’exigence réflexive de la religion vécue (lived religion) aujourd’hui, incluant ses conditions sociales et culturelles et ses retombées sur l’éthique et la politique du vivre-ensemble. Sur le plan ethnographique, il se concentre sur le christianisme évangélique aux États-Unis (Tennessee) et au Québec (Montréal) où il effectue des recherches de terrain favorisant une méthodologie qualitative, inductive et immersive.

Il est en train de développer des outils analytiques pour formuler une approche anthropologique à la politique épistémique (an anthropology of epistemic politics). Cette dernière vise à équiper les chercheurs pour cerner les diverses manières dont la dimension épistémique de la vie est prise en compte dans les rencontres, les confrontations, les évitements et autres types d’interactions constitutives des mondes sociaux humains. Il s’agit d’étudier la production et la circulation des connaissances au sein des groupes ainsi qu’entre eux afin de mieux comprendre les enjeux et dispositifs de la confiance, du partage, de la reconnaissance, du malentendu, du conflit, ainsi de suite, en contexte pluriel.

Il est actuellement stagiaire postdoctoral au Centre de recherches interdisciplinaires en études montréalaises (CRIEM) à l’Université McGill où son projet porte sur le patrimoine religieux bâti et les stratégies déployées par les acteurs religieux qui valorisent publiquement les espaces sacrés montréalais.

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