Voici un extrait du texte de Danielle GRATTON, présentée dans le cadre du colloque « Diversité de foi -‐ Égalité de droits » organisé par le Conseil du statut de la femme en 2006.
Cette présentation servira donc, je l’espère, à amorcer une réflexion nécessaire à partir d’une approche en relations interculturelles. Cette analyse est fondée sur des données recueillies à partir de différents contextes dont : mes propres interventions auprès de migrantes et mes recherches, mais surtout de situations et de questionnements rapportés par le personnel, les intervenantes, les gestionnaires, mais aussi des avocates et des juges, que j’ai formées depuis 1994…Ce qui m’amène à vous présenter trois constats :
• Premier constat: Ce qui se passe aujourd’hui n’est pas nouveau.
• Deuxième constat: Il existe, dans la société québécoise, une confusion entre les notions de différence et de diversité. Confusion qui enlève souvent aux intervenantes les moyens d’agir, d’être soutenues, de soigner et de faire valoir l’égalité des femmes dans nos institutions.
• Troisième constat: Parce que les rencontres interculturelles ne sont pas toujours faciles, et que les repères deviennent souvent confus, il faut prendre soin de toutes : intervenantes et migrantes. En interculturel, prendre soin c’est accompagner, ce qui signifie : être avec, marcher et faire le chemin avec une personne.
Pour consulter le texte intégral, cliquer ici: fichier-28-349