Chercheurs affiliés

Rachida AZDOUZ

Rachida Azdouz est une actrice et une observatrice de la scène interculturelle depuis près de 30 ans. Sa double formation en psychologie et en sciences de l’éducation (Strasbourg), enrichie de formations complémentaires approfondies en droits de la personne et en droit de l’immigration, lui a permis de développer une compréhension fine des enjeux associés au fait minoritaire et de porter un regard interdisciplinaire sur le phénomène du pluralisme. Son expertise porte plus spécifiquement sur les stratégies identitaires, la gestion des conflits de valeurs et de droits, les modèles politiques de gestion de la diversité et les compétences interculturelles. En tant que pédagogue, elle a développé une série de guides et de sessions de formation destinés aux praticiens et aux gestionnaires des secteurs public et privé: la communication et la médiation interculturelles, les accommodements raisonnables, regard croisé sur les politiques d’immigration et d’intégration, laïcité et diversité. En tant que chercheure, elle a mené des études sur la collaboration école-famille en contexte de diversité et sur les pratiques de rapprochement interculturel (pour le compte de la Ville de Montréal, du ministère de l’éducation et du ministère de l’immigration du Québec). En tant qu’auteure, elle a publié deux essais récents aux éditions Édito (Le vivre ensemble n’est pas un rince bouche, 2018 et Pas de chicane dans ma cabane 2019), ainsi qu’une série de monographies sur les québécois d’immigration récente (CSIM 1997-1998). Elle est également co-auteure de divers ouvrages collectifs : aux Éditions Yvon Blais (L’accommodement raisonnable, 2007) , aux PUQ (Histoires d’immigration, 2014) , aux PUL (Le savoir engagé, 2016) , chez Québec Amérique (La Commission Taylor Bouchard : dix ans plus tard, 2018). Elle occupe actuellement le poste de conseillère stratégique principale au vice rectorat aux affaires internationales à L’UDM . Elle a été membre du Conseil Supérieur de l’Éducation de 2001 à 2010 et siège au Conseil Supérieur de la langue française depuis 2013. Elle est également analyste régulièrement invitée dans les médias pour commenter des sujets d’actualité.

Dernières publications:

(2021) Panser le passé penser l’avenir: Racisme et antiracismes. Montréal: Édito.

(2019) Pas de chicane dans ma cabane. Montréal: Édito.

(2018) Le vivre ensemble n’est pas un rince-bouche. Montréal: Édito.

Habib EL-HAGE

Directeur de l’Institut de recherche sur l’immigration et sur les pratiques interculturelles et inclusives (IRIPII). M. EL-Hage est membre de plusieurs centres de recherche dans le domaine des relations interculturelles (LABRII, RAPS). Ses intérêts portent sur les pratiques interculturelles et de gestion de la diversité dans les organisations. Il a collaboré à plusieurs recherches portant sur des sujets variés liés aux enjeux de l’immigration et les pratiques interculturelles tels : les adaptations organisationnelles nécessaires en milieu de travail multiethnique, les défis de l’intervention en contexte de diversité, la médiation interculturelle en milieu de travail. Il a dirigé plusieurs ouvrages sur des sujets variés : l’intervention interculturelle, le racisme, les violences basées sur l’honneur, la prévention, la radicalisation violente, la réussite scolaire, etc. Il est membre du C.A. de La Maisonnée et de Qualifications Québec. Il est commissaire à l’Office de la consultation publique de Montréal (OCPM) et membre de la Commission des droits de la personne et des droits jeunesse

Livre, ouvrage, articles

(2021) Comment aborder les sujets sensibles en classe? Sous la direction de Habib El-Hage. Montréal, Les cahiers de l’IRIPI, no 4. Actes-du-colloque-211019-v2-.pdf (iripi.ca)

(2021). Pratiques inclusives en contexte de diversité dans les milieux d’enseignement, sous la direction de Habib El-Hage, Montréal, Les Cahiers de l’IRIPI, no 3  CahiersIRIPI-No3_VF.pdf

(2021). Racisme et antiracisme. Agir en milieu de l’Éducation. CahiersIRIPI-No2_Racisme-Antiracisme_Education_VF.pdf

(2021). Les angles morts de la gestion de la diversité. Sous la direction de Habib El-Hage. Montréal. Les cahiers de l’IRIPI. Colloque 2019 : Angles morts de la gestion de la diversité (iripi.ca)

(2021). Abécédaire – LGBTQ racisés. Mylène De Repentigny et Habib El-Hage. Montréal. Les publications de l’IRIPI.

(2019). Les violences basées sur l’honneur. Prévenir et agir efficacement : actes du colloque, sous la direction de Habib El-Hage, Montréal, Les publications du Collège de Rosemont.  https://www.crosemont.qc.ca/wp-content/uploads/2019/02/livre_actes_colloque_violence_honneur_version4.pdf

(2018). Racisme. Prévenir et intervenir : actes du colloque, sous la direction de Habib El-Hage, Montréal, Les publications du Collège de Rosemont. https://www.crosemont.qc.ca/vie-etudiante/services-aux-etudiants/aide-reussite/interculturel/

(2017). Interventions auprès des jeunes en contexte de diversité : actes du colloque, sous la direction de Habib El-Hage, Montréal, Les publications du Collège de Rosemont. Interventions-auprès-des-jeunes-en-contexte-de-diversité.pdf (crosemont.qc.ca)

(2017). «Les défis de l’intervention en contexte de diversité», dans Collège de Rosemont. Interventions auprès des jeunes en contexte de diversité : actes du colloque, sous la direction de Habib El-Hage, Montréal, Les publications du Collège de Rosemont. Interventions-auprès-des-jeunes-en-contexte-de-diversité.pdf (crosemont.qc.ca)

(2017). «La médiation interculturelle dans les cégeps : outil prometteur pour la prévention et le règlement des différend», dans Collège de Rosemont. Interventions auprès des jeunes en contexte de diversité : actes du colloque, sous la direction de Habib El-Hage, Montréal, Les publications du Collège de Rosemont. Interventions-auprès-des-jeunes-en-contexte-de-diversité.pdf (crosemont.qc.ca)

El-Hage, H. et Cotnoir, S. (2017). «Pratique en ethnopsychiatrie : le cas de la clinique transculturelle de l’hôpital Jean-Talon», dans Collège de Rosemont. Interventions auprès des jeunes en contexte de diversité : actes du colloque, sous la direction de Habib El-Hage, Montréal, Les publications du Collège de Rosemont. Interventions-auprès-des-jeunes-en-contexte-de-diversité.pdf (crosemont.qc.ca)

(2017). «Points de repères sur l’accommodement raisonnable», dans Collège de Rosemont. Interventions auprès des jeunes en contexte de diversité : actes du colloque, sous la direction de Habib El-Hage, Montréal, Les publications du Collège de Rosemont. Interventions-auprès-des-jeunes-en-contexte-de-diversité.pdf (crosemont.qc.ca)

(2016). Cégépiens, radicalisations et vivre ensemble: actes du Colloque, sous la direction de Habib El-Hage, Montréal, Les publications du Collège de Rosemont 116 pages Cégépiens-radicalisations-et-vivre-ensemble.pdf (crosemont.qc.ca)(CDPDJ).

Jorge Enrique GONZALEZ

Jorge Enrique GONZALEZ est docteur en Lettres et Sciences humaines de l’Université Paris-Nanterre (France). Il est aussi titulaire d’une maîtrise en philosophie latino-américaine de l’Université Santo Tomás et d’un baccalauréat en psychologie de l’Université nationale de Colombie. Il est professeur agrégé du Département de sociologie de l’Université nationale de Colombie et coordinateur de la Chaire UNESCO – Dialogue interculturel, en plus d’être membre du Conseil mondial du dialogue interculturel (World Council on Intercultural Dialogue). Il a été professeur invité à l’Université Laval, à l’Université Paris-Nanterre, à l’Université nationale autonome du Mexique UNAM, à l’Université de Grenoble 2, au campus virtuel CLACSO (Argentine) et à l’Université de Montréal. Ses recherches portent sur la citoyenneté et la culture, l’analyse culturelle herméneutique, la culture et la nation, ainsi que l’interculturalité et le multiculturalisme.

Quelques publications récentes :

(2021) Indicadores de evaluación y propuesta estratégicas para políticas públicas interculturales. UNAM-UNAL

(2020) Mediación intercultural comunitaria.  Bogotá: Consejo superior de la judicatura, Escuela judicial.

(2019) Multiculturalisme et interculturalité dans les Amériques (Directeur d’édition et auteur). Montréal: Université de Montréal

(2019) Multiculturalismo e interculturalidad en las Américas (Editor y coautor). Bogotá: Cátedra. UNESCO –Diálogo intercultural, Universidad Nacional de Colombia.

(2019) Analyse culturelle herméneutique. Paris: Éditions des archives contemporaines.

Anthony GRÉGOIRE

Anthony Grégoire est titulaire d’un double doctorat en anthropologie et en ethnomusicologie. Après la complétion de son postdoctorat où il a travaillé sur la numérisation de la performance dansée à l’aide de l’intelligence artificielle, Anthony est maintenant chargé d’enseignement à la Faculté de musique de l’Université Laval et se spécialise dans les dynamiques interculturelles et postcoloniales et la performance identitaire en musique. Anthony s’intéresse à l’émergence de nouvelles dynamiques autochtones dans les arts performatifs en Afrique de l’Ouest et leur négociation interculturelle pour un espace de revendication sociopolitique dans la sphère publique. En outre, il anime depuis 2020 des ateliers de situations interculturelles auprès de différents acteurs municipaux et communautaires afin de documenter au LABRRI les dynamiques de cohabitation au Québec. Anthony est l’auteur d’une monographie sur la performance du mbilim et coordonnateur de la nouvelle revue de l’OICRM-UL, Musiques: Recherches interdisciplinaires.

Publications récentes, acceptées et en préparation :

(sous presse) Arsenault, Maude, Anthony Grégoire et Isabelle Comtois. « Approcher la recherche et la rencontre interculturelles : l’apport de l’humilité ». Alterstice.

2024 Grégoire, Anthony. Le mbilim comme vecteur de continuité et de changement chez les Noons du Sénégal. Recherches en musique. Québec : Presses de l’Université Laval.

2024 Grégoire, Anthony, et Marianne-Sarah Saulnier, éds. Artiste-chercheur.se sur le terrain. Montréal : Presses de l’Université de Montréal.

2024 Saulnier, Marianne-Sarah, et Anthony Grégoire. « Artiste-chercheur sur le terrain : pour un partage de l’autorité dans la recherche ». Dans Artiste-chercheur sur le terrain, sous la direction de Anthony Grégoire et Marianne-Sarah Saulnier, [p.?]. Montréal : Presses de l’Université de Montréal.

2024 Grégoire, Anthony. « Repenser la bi-musicalité au prisme d’un démarche interculturelle ». Dans Artiste-chercheur sur le terrain, sous la direction de Anthony Grégoire et Marianne-Sarah Saulnier, [p.?]. Montréal : Presses de l’Université de Montréal.

2024 « Musiques : pour un décloisonnement disciplinaire ». Musiques : Recherches interdisciplinaires 1 (1) : https://doi.org/10.62410/43yvme08

2023 White, Bob W., Mathilde Gouin-Bonenfant et Anthony Grégoire. « Talking about Difference: Cross-Cultural Comparison and Prejudice in Anthropology and Beyond ». Humans 3, n° 4 : 283-298. En ligne : https://doi.org/10.3390/humans3040022

2022 White, Bob W., Anthony Grégoire et Mathilde Gouin-Bonenfant. « The Intercultural Situations Workshop: Indirect Ethnography and the Paradox of Difference ». Journal of Intercultural Studies 43, n° 2. En ligne : https://doi.org/10.1080/07256868.2022.2041579

2022 Grégoire, Anthony. L’identité noon (Sénégal) à travers la colonisation : le mbilim comme vecteur de continuité et de changement. Thèse de doctorat, Université de Montréal et École des Hautes Études en Sciences Sociales, Montréal. Disponible en ligne : http://hdl.handle.net/1866/27763

2022 Grégoire, Anthony, Maude Arsenault et Isabelle Comtois (éds). « 10e anniversaire du LABRRI : actes de colloque ». Actes de colloque, 15 décembre 2021, Montréal. Montréal : Laboratoire de recherche en relations interculturelles. En ligne : https://doi.org/1866/27218

2020 Grégoire, Anthony. « The (musical) performance at stake: An ethnomusicological review ». Ethnomusicology Review 22, n° 1. En ligne : https://ethnomusicologyreview.ucla.edu/journal/volume/22-0

Anna KROL

Anna est philosophe de formation. Elle a obtenu sa maîtrise à l’Université Adam Mickiewicz à Poznan (Pologne) et le grade de docteure à l’Université de Grenoble-Alpes (France). Elle se spécialise en éthique de la communication interpersonnelle et en analyse du langage. Le travail au sein d’une équipe interdisciplinaire sur la lutte contre les discriminations lui a permis d’acquérir des connaissances et une vaste expérience dans le domaine des Sciences Sociales. Au sein des différents projets, Anna a fait des évaluations des politiques publiques, des analyses discursives des politiques ainsi que des entretiens semi-directifs. Elle a enseigné la communication interpersonnelle et grâce à son expérience dans le secteur privé, elle a pu dispenser un cours de management interculturel et transnational. De plus, pendant plusieurs années, elle a enseigné la langue polonaise comme langue étrangère. Dès son arrivée à Montréal à la fin de 2018, elle collabore avec la Ville de Montréal et réalise différents projets avec le LABRRI tels que celui concernant les politiques de villes québécoises en matière de diversité et d’inclusion, la formation interculturelle et le projet 2D. Actuellement, Anna travaille comme directrice générale et directrice de Diversité et Inclusion dans un organisme de bienfaisance le Réseau pour la paix et l’harmonie sociale. Dans le cadre de son mandat, elle participe dans les projets de recherche partenarial entre le milieu universitaire, communautaire et institutionnel. Depuis 2022, elle dirige le groupe de travail sur les pratiques inclusives.

En tant que chercheure, elle s’intéresse à l’usage du langage, au dialogue, à la rencontre ainsi qu’à la création et au fonctionnement des espaces interpersonnels et interculturels. 

Anna Krol (dir). 2015. «Le langage comme action, l’action par le langage», Recherches sur la philosophie et le langage, Vrin

Krol, A., «Denis Vernant, héritier de l’école Lvov-Varsovie», Denis Vernant en dialogues : logique, pragmatique, praxéologie, dir. Rémi Clot-Goudard, Vrin, 2023

Krol, A., White, W. B., Ewane, N., Mompoint, C., Langevin, R., Saint-Louis, J.- Ch., «Politiques interculturelles à l’échelle municipale » dans Villes interculturelles au Québec, dir. Bob W. White, Jorge Frozzini, PUQ, 2022.

Anna Krol, « Langage et histoire dans la perspective de Reinhart Koselleck », Revue PLC, n°31, Vrin, 2015

Barcik, B., et Krol, A., « Les transformations polonaises. La société postcommuniste face aux changements et les incertitudes », Cahiers scientifiques internationaux du Réseau PGV, 2015

Elle est également auteure de plusieurs rapports de recherche.

Bochra MANAÏ

Bochra Manaï, est commissaire à la lutte au racisme et aux discriminations systémiques depuis janvier 2021. À la Ville de Montréal, son mandat a pour objectif d’assurer la transition vers l’inclusion au sein de l’administration municipale.

Titulaire d’une Doctorat en études urbaines de l’INRS-UCS, d’une maîtrise en immigrations et relations interethniques et d’une maîtrise en géographie, elle travaille dans les milieux universitaires et communautaires sur les enjeux d’exclusion sociale, de racisme et de cohabitation dans les espaces urbains.

Auteure de «Les Maghrébins de Montréal», paru aux éditions des Presses de l’Université de Montréal, elle est autrice de plusieurs ouvrages, chapitres et articles, où sont mobilisés des concepts entourant le racisme, l’inclusion et l’exclusion sociale. Elle est chercheure affiliée au LABRRI.

À titre de professionnelle, elle a dirigé l’organisme de Montréal-Nord qui promeut la mobilisation citoyenne visant la transformation sociale et territoriale, Parole d’exclusEs, et coordonné la Table de concertation jeunesse de Montréal-Nord. Consultante auprès de nombreuses organisations et institutions, elle a également contribué aux travaux de la Table de la diversité, l’inclusion et la lutte contre les discriminations qui a transmis des recommandations à la Ville à l’automne 2019.

Marta MASSANA

Ph.D. en Anthropologie, titulaire d’une maîtrise en Développement et coopération internationale et d’un baccalauréat en Sciences politiques, je m’intéresse à l’action municipale en immigration et relations interculturelles. Je compte plusieurs expériences professionnelles au sein du Service de la Diversité sociale et des Sports de la Ville de Montréal (SDSS), dans différents organismes communautaires montréalais de soutien aux populations immigrantes ainsi qu’au sein de l’Office de Consultation publique de Montréal (OCPM). Je suis membre de la Chaire de recherche du Canada en études québécoises et canadiennes (CRÉQC) ainsi que membre associée de l’Institut Jacques-Couture affilié à l’Université TÉLUQ. Il est dans cette même Université également que j’ai réalisé un stage postdoctoral sur l’intégration socioprofessionnelle au Québec des professionnels formés à
l’étranger.Actuellement, elle ouvre comme chargée de projet au sein du Groupe
d’expertise pour le développement des cités interculturelles au Québec (GEDCIQ). Organisme à but non lucratif dédié au renforcement de l’expertise municipale en matière d’immigration et de relations interculturelles ainsi qu’au développement des compétences interculturelles des intervenant.e.s du secteur public.

Récentes publications

Jean-Luc Bédard, Christophe Groulx, Marta Massana Macià (sous presse). Changing professional status in evolving professional systems: towards using a descriptive lens to analyse multi-layered transformation processes dans Bellini Andrea, Maestrepieri Lara (eds). Professionalism and Social Change: Processes of Differentiation Within, Between and Beyond Professions, Palgrave

Nancy Gagné, Angéline Martel, Jean-Luc Bédard, Jean-Luc, Paul Bleton, Marta Massana Macià, Gilles Rioux et Kevin Wilson (2020). Projet Traits d’union : Compétences interculturelles en action. Rapport de recherche portant sur cinq secteurs d’intervention à Montréal, Longueuil et Laval (Québec). Institut Jacques-Couture.

Julie MASSE

Julie Masse conjugue son rôle d’ergothérapeute à diverses implications en enseignement et en recherche depuis plus de 20 ans, afin de contribuer au développement de pratiques cliniques exemplaires en contexte culturellement diversifié ainsi qu’en gestion de la douleur chronique. Des circonstances personnelles et des enjeux rencontrés en clinique ont fait émerger son intérêt pour comprendre et mieux intervenir auprès de populations vulnérables. Les fondements de sa profession d’ergothérapeute sous-tendent sa pensée holistique et la rendent particulièrement attentive aux liens entre la culture et le quotidien dans toute sa complexité. À titre de professeure agrégée de clinique à l’École de réadaptation de l’Université de Montréal, elle a pris diverses initiatives pédagogiques afin de bonifier la place de notions entourant la diversité dans l’enseignement aux futurs cliniciens et participe à des activités d’encadrement d’étudiants aux cycles supérieurs. En tant que membre du Comité équité-diversité-inclusion-accessibilité et relations avec les premiers peuples, elle contribue à mobiliser l’École de réadaptation autour d’enjeux d’inclusion. Elle est impliquée dans le Projet jumelage international du Programme d’ergothérapie qui offre des opportunités d’échanges avec des étudiants à l’étranger. En collaboration avec Daniel Côté, membre du LABRRI et chercheur à l’IRSST, elle mise sur la complémentarité de l’anthropologie et de l’ergothérapie pour développer et offrir des formations continues disciplinaires en interculturel depuis près de 10 ans. Ce bagage l’a amenée à prendre part aux activités du Groupe de travail sur les formations interculturelles. Julie Masse a contribué à la mise en place d’un Programme d’ergothérapie à Beyrouth et été impliquée dans l’enseignement à Tunis. Elle est co-auteure d’un chapitre de livre sur la diversité culturelle en ergothérapie et collabore à divers projets de recherche. Dans le cadre de ses études doctorales, elle effectuera l’adaptation culturelle d’une intervention danoise visant à repenser les activités quotidiennes et le mode de vie des adultes vivant avec la douleur chronique. Elle collabore également à divers projets de recherche notamment avec des chercheurs du LABRRI.

Récentes publications

Bégin, J. & Pichette, M. (Animatrices). (26 avril 2024). Travailler comme ergothérapeute à l’international [Épisode de podcast audio]. Dans Jasons Ergo. https://open.spotify.com/show/0shWyxNjTyNLuYZUXee0I0

Gauthier, V., Dorval, G. et Masse J. (2024). L’ergothérapie, un élément clé en soins palliatifs et de fin de vie. Occupation : Ergothérapeute. 5(2): 27-29. https://www.oeq.org/DATA/ERGOEXPRESS/130~v~printemps-2024.pdf

Masse J., Nielsen S.S., Christensen J.R., Skou S.T., Côté J., Saunders S., Lagueux É., Boulanger A., Perez-Martinez J., Lussier M. & Pagé M.G. (2023). Co-designing a Canadian adaptation of a lifestyle-oriented intervention aimed to improve daily functioning of individuals living with chronic pain: a multi-method study protocol of REVEAL(OT) Canada. Frontiers in Rehabilitation Sciences. 4:1281680. doi: 10.3389/fresc.2023.128168 https://www.frontiersin.org/articles/10.3389/fresc.2023.1281680/full

Masse, J. et Côté, D. (2022). Se former à la pratique en contexte de diversité : les bons coups de la cocréation. Webinaire midi du Laboratoire d’innovation de l’Université de Montréal. https://laboinnovation.umontreal.ca/activites/activite/news/eventDetail/Event/serie-de-webinaires-midi-partage-de-bons-coups-en-enseignement-et-en-recherche-1/

Jasmin, E., Masse, J., Stucki, V.  (2019). La diversité culturelle.  Dans Jasmin, E. Des sciences sociales à l’ergothérapie : mieux comprendre la société et la culture pour mieux agir comme spécialiste en habilitation à l’occupation. Presses de l’université du Québec, 352 p, ISBN 978-2-7605-5185-  https://www.puq.ca/catalogue/livres/des-sciences-sociales-ergotherapie-3615.html

Infolettre de l’Institut d’ergothérapie de la Faculté de médecine de l’Université St-Joseph de Beyrouth. Entrevue avec Pr Julie Masse

Lagueux, É., Masse, J., Pagé, R., Marin, B., & Tousignant-Laflamme, Y. (2023). Management of chronic pain by occupational therapist : A description of practice profile. Canadian Journal of Occupational Therapy, 1-11. DOI: 10.1177/00084174231162709 https://doi.org/10.1177/00084174231162709

Auger, L.P., Masse, J. & Higgins, J. (2022).  Sexuality in Occupational Therapy: A Call to Action.  British Journal of Occupational Therapy, 0(0) 1–2. DOI: 10.1177/03080226221107769 https://journals.sagepub.com/doi/full/10.1177/03080226221107769

Kirstie MCALLUM

Détentrice d’un doctorat en communication organisationnelle de l’Université de Waikato en Aotearoa Nouvelle-Zélande, Kirstie est professeure au Département de communication de l’Université de Montréal depuis 2013. Également chercheuse régulière au Centre d’expertise et de recherche en gérontologie sociale, elle mobilise des méthodes qualitatives pour étudier les sens attribués au travail non traditionnel et les dynamiques de collaboration dans des contextes de soin variés où la coordination est essentielle, mais rendue difficile à cause de l’invisibilité de la contribution ou du manque d’interactions régulières entre les membres de l’organisation (des ambulanciers), de l’équipe (des équipes de soin en CHSLD) ou de la famille (des proches-aidants et des professionnels de la santé). Souvent, des enjeux interculturels traversant ces collaborations créent à la fois des tensions et des opportunités de dialogue sur le sens des pratiques de soin et d’expertise. Tous ses projets de recherche se base sur une approche d’« engaged scholarship » qui explorent des problématiques actuelles dont l’inspiration vient du milieu de pratique et où la théorie est mise au service de la recherche.

Jérôme PRUNEAU

Docteur en anthropologie, professeur à l’université pendant 10 ans, formateur, chargé de cours à l’UQAM et à l’université de Sherbrooke, Jérôme Pruneau a mis ses compétences au service des artistes dits de la diversité en les accompagnant dans le (re)développement de leur carrière professionnelle au Québec à titre de directeur général de Diversité artistique Montréal durant 8 ans.

Il a pu ainsi développer des projets de lutte aux discriminations et au racisme de façon à ancrer le changement social dans le milieu des arts et de la culture que Québec. Chargé de cours à l’université de Sherbrooke à la maîtrise en médiation interculturelle, il réfléchit aux enjeux de l’Autre afin de mieux comprendre les dynamiques qui permettent l’inclusion et l’équité.

Aujourd’hui consultant en Inclusion, diversité(s) et équité et Conseiller à la recherche au Collège d’Alma, son regard se porte sur les transformations sociales et les enjeux de société en train de se faire, convaincu que les citoyens doivent être au cœur des débats pour mieux reprendre en main leur pouvoir d’agir afin de construire un monde meilleur. Il est l’auteur de l’essai Il est temps de dire les choses paru en octobre 2015 aux éditions Dialogue Nord/Sud.

Quelques publications

Pruneau, J. (sous presse). « Entre obstacles systémiques et harmonisation des relations interculturelles : le chemin de croix des artistes professionnels dits de la diversité au Québec », in M. Tremblay, B. White, L. Emongo, Enjeux, concepts et stratégies pour l’harmonisation des relations interculturelles, Montréal, UQAM.

Pruneau, J., (2021). « La fracture artistique et culturelle québécoise comme enjeu d’équité culturelle postnationale », in Journal de l’Unesco Vol 6(2), 1-12.

Pruneau, J. (2020). « Inclusion, équité, diversité(s) et racisme : êtes-vous réellement prêts ? », Webzine MR-63.

Pruneau, J. (2017). « Aime comme Montréal : un projet de couples interculturels, une réponse aux politiques interculturelles ? », Actes de Colloque Interventions Diversité, Collège Rosemont, Montréal.

Pruneau J. (2015). Il est temps de dire les choses, Essai – Diversité, art, culture, Montréal, éditions Dialogues NordSud, 152 pages.

Marianne-Sarah SAULNIER

Marianne-Sarah Saulnier est anthropologue et chercheuse postdoctorale à École de travail social de l’Université McGill. Dans le cadre de son doctorat, elle s’est intéressée aux transgressions de dynamiques de genre au Rajasthan par le développement d’une méthodologie de terrain en recherche-action participative. Ce travail lui a valu la médaille d’or académique de la Gouverneure générale et la mention « exceptionnel » pour son diplôme de doctorat.Aujourd’hui, ses recherches tournent autour des impacts différenciés des changements climatiques et plus particulièrement sur la violence basée sur le genre en contexte de migration climatique. Membre du Conseil des Montréalaises depuis 2021, elle est chercheuse invitée au département d’anthropologie à l’Université de Montréal où elle travaille sur les enjeux entourant le statut et les droits des réfugiés climatiques en Asie du Sud et sur l’application d’une anthropologie féministe en contexte de justice climatique et transition écologique équitable. Enfin, Marianne est chercheuse spécialisée en ADS + à l’Observatoire québécois des inégalités, chargée de cours à l’Université de Montréal et l’Université McGill et dès janvier 2023, professeure invitée à l’Institut de recherches et d’études féministes de l’UQAM.

Publications :

(2023). Femmes de cobra. La danse comme espace de transgression des dynamiques de genre au Rajasthan. Montréal, Les Presses de l’Université de Montréal. 321 p. (accepté)

Grégoire, A. & Marianne-Sarah Saulnier (Eds). (2023). Artiste-chercheur sur le terrain. Montréal, Les Presses de l’Université de Montréal (accepté)

Saulnier, M.-S. & Anthony Grégoire, (2023). « Artiste-chercheur sur le terrain : pour un partage de l’autorité dans la recherche » dans Artiste-chercheur sur le terrain. Sous la direction de Anthony Grégoire et Marianne-Sarah Saulnier. Montréal, Les Presses de l’Université de Montréal (accepté)

(2022.) « Les changements climatiques et leurs impacts sur les inégalités de genre », Climatoscope. Vol. 4 : 20-24

(2023). « Écueils au rôle d’artiste-chercheur.se : redéfinir les contours artistiques de la rencontre pour mieux collaborer et co-créer sur le terrain » dans Artiste-chercheur sur le terrain. Sous la direction de Anthony Grégoire et Marianne-Sarah Saulnier. Montréal, Les Presses de l’Université de Montréal (accepté)

(2022). « La danse cobra du Rajasthan: vecteur d’agentivité pour les femmes Kalbeliya? », Premio : Excellence. Hors-Série No. 8 :1-45.

(Ed). (2021), Anthropocité numéro 2, Éditions @anthro, département d’anthropologie de l’Université de Montréal.

(2021). « Transmission et partage: la ligne de vie comme outil de collaboration en anthropologie » Acte de colloque : Regards croisés sur la transmission: 9-23.

(Ed). (2020). Anthropocité numéro 1, Éditions @anthro, département d’anthropologie de l’Université de Montréal.

(2020). « Pour une méthodologie collaborative en anthropologie: la ligne de vie comme outil de visualisation des récits de vie ethnographiques» Anthropocité vol.1 : 61-68

(2016). « Revue critique : A feminist ethnomusicology. Perspective on music and gender by Ellen Koskoff ». Revue Musiculture, Vol. 43/2 199-201

(2015). « Revue critique :  Cachemire : Le sufyana kalam de Srinagar. Ustad Ghulam Mohammad Saznavaz. 2013. » Revue Musiculture Vol. 42/1 : 136-13

Céline SPINELLI

Céline Spinelli est docteure en Anthropologie par l’École des hautes études en sciences sociales de Paris et par l’Université de São Paulo. Intéressée par les dynamiques contemporaines de circulation et d’échanges culturels, ses recherches se centrent notamment sur les évènements festifs dans l’espace urbain, les performances scéniques (cavalhadas, cirque), les politiques culturelles, les marchés et la diffusion internationale des arts du cirque contemporain. Elle a participé à différents groupes de recherche et à des enquêtes collectives, dont le programme «Partager l’art, transformer la société» de la Fondation de France. Professeure associée au département d’Anthropologie de l’Université Fédérale du Pernambouc (Brésil) pendant deux ans, elle a ensuite intégré des équipes de recherche rattachées aux départements de Sociologie et de Nutrition de cette même université en développant une enquête interdisciplinaire sur les cultures alimentaires et la santé collective. À présent, elle rejoint l’Institut de recherche Robert-Sauvé en santé et en sécurité du travail (IRSST) dans le cadre d’un stage postdoctoral. Sa recherche à Montréal se recentre sur l’industrie des arts du cirque afin d’y analyser la problématique de la santé et de la sécurité des artistes professionnels face au contexte socioéconomique actuel.

Sam VICTOR

Anthropologue de formation (maitrise, Université de Montréal 2018; doctorat, University of Cambridge 2023), il souhaite mieux comprendre les tensions éthiques vécues dans la recherche du meilleur geste à poser en contexte de pluralité religieuse et de sécularisme. Plus précisément, il examine l’intersection de l’éthique et du savoir religieux. Il met l’accent sur l’exigence réflexive de la religion vécue (lived religion) aujourd’hui, incluant ses conditions sociales et culturelles et ses retombées sur l’éthique et la politique du vivre-ensemble. Sur le plan ethnographique, il se concentre sur le christianisme évangélique aux États-Unis (Tennessee) et au Québec (Montréal) où il effectue des recherches de terrain favorisant une méthodologie qualitative, inductive et immersive.

Il est en train de développer des outils analytiques pour formuler une approche anthropologique à la politique épistémique (an anthropology of epistemic politics). Cette dernière vise à équiper les chercheurs pour cerner les diverses manières dont la dimension épistémique de la vie est prise en compte dans les rencontres, les confrontations, les évitements et autres types d’interactions constitutives des mondes sociaux humains. Il s’agit d’étudier la production et la circulation des connaissances au sein des groupes ainsi qu’entre eux afin de mieux comprendre les enjeux et dispositifs de la confiance, du partage, de la reconnaissance, du malentendu, du conflit, ainsi de suite, en contexte pluriel.

Il est actuellement stagiaire postdoctoral au Centre de recherches interdisciplinaires en études montréalaises (CRIEM) à l’Université McGill où son projet porte sur le patrimoine religieux bâti et les stratégies déployées par les acteurs religieux qui valorisent publiquement les espaces sacrés montréalais.

Publications récentes et à venir :

2023. « Wellbeing and Happiness » (avec E. F. Fischer). Dans J. Laidlaw (ed.) The Cambridge Handbook for the Anthropology of Ethics. Cambridge University Press. p. 335-358.

2020. « Les évangéliques peuvent-ils être pluralistes ? Les dimensions morales de la “convivialité” à Nashville ». Diversité urbaine, vol 20, no. 1, p. 1-27.

Sous presse. « “The Pilgrims of Russia-Town” and the Anthropology of Christianity: Evaluative and Dialogic Frameworks in the Study of Pluralism ». Dans G. A. Jones et D. Rodgers (ed.) Standing on the Shoulders of Giants: The Enduring Relevance of the Chicago School of Sociology. Cambridge University Press.

À paraître. « Religious Suasion » (avec D. Cardoza). Numéro spécial de la Journal of the Royal Anthropological Institute.

À paraître. « Epistemic virtue, religious suasion and the drama of belief at an ex-literalist church in Nashville », pour le numéro spécial « Religious Suasion ». Journal of the Royal Anthropological Institute.

À paraître. « Introduction: Inclusion et appartenance en ville : Inclusion, exclusion, vivre-ensemble » (avec B. W. White et M. Gouin-Bonenfant). Sociograph de l’Institut de recherches sociologiques